Aéroport : une réglementation pour les cours de pilotage

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Par Jean-Pierre Boisvert
Aéroport : une réglementation pour les cours de pilotage
Aéroport de Drummondville. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

Afin que l’aéroport demeure un outil de développement et non de dérangement, comme s’en plaignent de nombreux résidents du secteur, la Ville de Drummondville prépare une réglementation visant les cours de pilotage.

C’est ce qui a été permis d’apprendre lundi soir en marge de l’assemblée du conseil municipal alors que la citoyenne Henriette Yergeau a profité de la période de questions pour déposer une pétition de 45 signataires, des personnes habitant majoritairement le Domaine des Goélands se disant excédés par le bruit des avions.

«On est écoeurés», a lancé Mme Yergeau en précisant avoir compté, lundi le 28 mai, pas moins d’une cinquantaine de décollages et d’atterrissages en l’espace de six heures.

Il y avait cette journée-là des tours d’avion organisés mais la Ville n’en avait pas été informée.

«Les gens qui habitent autour ne nous demandent pas de fermer l’aéroport, ils veulent que son utilisation soit mieux contrôlée», a fait remarquer le maire Alexandre Cusson en mêlée de presse au terme de l’assemblée. Selon lui, ce ne sont pas les avions utilisés par les hommes d’affaires qui causent problèmes, mais plutôt les manœuvres particulières associées aux cours de pilotage. «Ce qui dérange les citoyens, ce sont les bruits inutiles. Il y a eu de l’abus. Ce qu’on appelle dans le vocabulaire du milieu le «touch and go» alors que des gens apprennent à piloter. Est-ce que c’est parce qu’on n’a pas de tarification? On doit analyser ça. On sait qu’il y a des gens de l’extérieur qui viennent chez nous parce que c’est plus facile», a-t-il dit.

Le maire a finalement dévoilé sa position et celle du conseil sur cette question :«On devrait limiter à des heures de jour sur semaine l’utilisation de l’aéroport à des fins d’apprentissage. On devrait exclure les week end et les jours fériés. C’est ma position et c’est celle du conseil. Nous en avons parlé aujourd’hui et on a donné instruction à nos services juridiques de préparer la réglementation en conséquence».

À la question du journaliste Yannick Rochette, du 105,3 FM, voulant savoir quel sera le délai avant l’entrée en vigueur de cette réglementation, le maire a répondu :«Aussi court que notre mèche l’est devenue».

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