«C’est l’occasion d’apprendre à mieux se connaître» – Daniel Poirier

«C’est l’occasion d’apprendre à mieux se connaître» – Daniel Poirier
Des danses et costumes traditionnels feront partie de la 7e édition de la Fête de la diversité culturelle de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Le parc Sainte-Thérèse du boulevard Mercure s’animera de toutes les couleurs du monde, les 25 et 26 mai, à l’occasion de la 7e édition de la Fête de la diversité culturelle de Drummondville.

Cet événement familial interculturel permettra aux petits et grands de danser aux rythmes du monde, de savourer des plats traditionnels et de participer à une panoplie d’activités gratuites conçues pour favoriser le dialogue et les échanges.

«On peut constater que les Drummondvillois sont particulièrement ouverts aux autres cultures. C’est l’occasion d’apprendre à mieux se connaître. Il y a encore beaucoup de préjugés, mais il faut tisser des liens», a exprimé Daniel Poirier, président du Regroupement interculturel de Drummondville (RID).

Daniel Poirier, président du RID.

Ce sont des immigrants provenant de 60 pays qui meublent le paysage de la ville. Dominic Martin, conseiller municipal, a pris la parole pour le maire Alexandre Cusson, retenu à l’extérieur.

Dominic Martin, conseiller municipal.

«La richesse d’une communauté se trouve dans sa diversité. Nous sommes désireux d’enrichir notre culture», a raconté M. Martin.

Les activités débuteront le vendredi, dès 18 h. Une soirée découverte de la culture arabe, dont la programmation inclut des ateliers de danse participatifs, la debka syrienne, des spectacles danse orientale et de baladi, des chansons, une présentation des habits traditionnels et du tatouage au henné, ouvrira le bal.

Afin de souligner la fin du Ramadan au coucher du soleil, un goûter typique sera offert à tous pour marquer la rupture du jeûne. La soirée se poursuivra au son de la musique Gnawa avec le groupe MaroCouleurs, une musique entrainante qui reflète la diversité.

Le lendemain, à partir de 11 h, plusieurs activités culturelles seront proposées. Une quinzaine de pays auront des kiosques animés par les membres des communautés culturelles de Drummondville.

Pour la première fois, plusieurs clans de l’Écosse seront présents, dont des membres du clan Lindsay, l’une des familles fondatrices de Drummondville. Des ateliers artistiques seront aussi accessibles.

La Société d’histoire sera présente avec un jeu-questionnaire et une exposition. Le Musée national de la photographie, à travers la lentille de Fabiano Kwizera, présentera une exposition de portraits de Drummondvillois d’adoption.

À la suite du succès remporté par la bibliothèque humaine, les visiteurs pourront emprunter un «livre vivant» pour en apprendre davantage sur leur parcours, leur histoire et de leur pays.

Pendant les deux jours, le salon de thé, avec son décor enchanteur, proposera de découvrir la préparation des différents thés, un rituel important dans plusieurs régions du monde.

Les talents locaux en vedette

La Fête de la diversité culturelle mise principalement sur les talents locaux. Plusieurs groupes des communautés locales présenteront des prestations. La chorale burundaise, le groupe de danse de jeunes filles africaines, le duo de musique traditionnelle mexicaine et plusieurs autres fouleront les planches.

Le défilé d’habits traditionnels et le défilé des drapeaux reviennent de nouveau cette année.

Les acteurs de la Ville, dont l’Académie de ballet, la Symphonie des jeunes, le Studio buena vista, l’école de karaté Kungfu, Indigaïa, l’école Évidanse et Mackinaw animeront les visiteurs qui pourront profiter des ateliers de danse. Un groupe invité de danse kabyle Tafsut algérien de Montréal sera sur place pour démontrer leurs talents.

En plus de la zone jeunesse, des œuvres participatives comme le capteur de rêve géant et les roues de l’amitié seront sur place pour permettre aux visiteurs d’exprimer leurs sentiments face à l’accueil de nouvelles familles qui enrichissent Drummondville.

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