Une épicerie zéro déchet à Drummondville

Une épicerie zéro déchet à Drummondville
Israël Poulin est le propriétaire de Mr.Vrac de la rue Demers. Photo - Ghyslain Bergeron (Photo : Ghyslain Bergeron)

On le sait, la planète se meurt. Tous les petits gestes posés par les humains ont un effet direct sur la santé de la Terre. Israël Poulin, propriétaire de Mr. Vrac, a élaboré un plan de développement d’environ 30 000 $ afin d’offrir une épicerie avec zéro déchet, sur la rue Demers, à Drummondville.

L’homme d’affaires mijotait l’idée depuis un peu plus d’un an. Déjà dans le domaine du commerce en vrac, c’est la demande croissante de la clientèle pour des produits de consommation alimentaire qui l’a convaincu de tenter sa chance dans l’épicerie.

«Je savais qu’un jour j’en arriverais là, mais c’est vraiment en raison de la demande que je me suis lancé aussi rapidement. Pour le moment, il y a environ 150 produits sur les tablettes, mais je vais atteindre plus 230 différents choix au cours des prochaines semaines», a expliqué M. Poulin.

Épicerie 0 déchet, Drummondville. Photo – Ghyslain Bergeron

Le principe est simple : les gens arrivent avec leurs contenants, leurs sacs et puisent à même les distributeurs et les bacs. Si le client a oublié ou ne possède pas de contenants, il peut s’en procurer sur place.

«Nous sommes là pour aider les consommateurs qui en seraient à une première visite. J’ai dessiné et fait concevoir des boîtes de service hygiénique qui permettent d’éviter les contacts avec les produits. Les gens utilisent une cuillère qui est emprisonnée dans la boîte de service afin de, par exemple, acheter du bacon en miettes. Il y a aussi des chutes par gravité», a ajouté M. Poulin.

Le concept zéro déchet a été poussé jusqu’au paiement du produit.

«Il n’y a pas de reçu de caisse, tout est fait par ordinateur. Si le client veut une preuve d’achat, il peut prendre une photo de la transaction ou bien s’envoyer le reçu par courriel», a précisé Israël Poulin tout en apposant les dernières étiquettes avant l’ouverture.

Des boîtes hygiéniques évitent les contacts direct avec les produits. Photo – Ghyslain Bergeron

On retrouve des épices, des graines, de la farine, des collations, des céréales, du vinaigre et même des bonbons à l’intérieur du magasin qui n’est pas encore prêt à 100 %, mais fonctionnel. M. Poulin compte bien s’ajuster à la demande et modifier son offre si le besoin se fait sentir.

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