Ce week-end se déroulait l’édition 2018 du championnat québécois de dards. C’est près de 400 participants qui ont rivalisé d’adresses pour se qualifier pour le prochain championnat canadien qui se déroulera en juin 2018… à Drummondville.
Mélanie Dionne, directrice pour le Centre-du-Québec de l’Association des dards du Québec, est fière de la tenue du championnat québécois dans sa ville. Réunir plusieurs centaines de joueurs de toutes les régions du Québec qui partagent une même passion pour les dards, on le devine, cela demande beaucoup de travail.
Il faut savoir qu’il y a quelques années, la section centricoise de l’Association n’était plus active. On part de loin. On s’est relevé les manches et le travail a porté fruit. Championnat québécois et championnat canadien au printemps, 2018 est une grosse année pour les dards à Drummondville. Et comme dans tout, c’est à la base que tout commence. «Depuis 2005, j’organise une ligue de dards à Drummondville et des tournois. Au total, à Drummondville, il y a 5 ligues. Ça joue à tous les jours aux Chevaliers de Colomb de Saint-Marcel», affirme fièrement celle pour qui la passion des dards est venue de ses parents.
Cependant, il demeure que les dards, comme le billard d’ailleurs, souffrent de certains préjugés. Un de ceux-ci est associé au monde des bars. Qu’en pense Mélanie Dionne? «Il y a des joueurs qui consomment de l’alcool, d’autres non. C’est comme la société. On peut jouer dans les bars mais aussi ailleurs».
Autre préjugé, c’est de ne pas considérer les dards comme un sport. Interrogé à ce sujet, Julien Houle, un joueur comptant dix ans d’expérience, est catégorique «C’est comme au hockey, il faut que tu te concentres. Ça prend de la dextérité». Et il le reconnait, il y a de la compétition dans le monde des dards «Je viens ici pour gagner! Mais si je ne gagne pas, c’est pas grave, on revient l’année prochaine», dit-il philosophe.
Marie-France Bédard, de Drummondville, a terminé au 15e rang de sa catégorie aux championnats québécois.
