Usine de traitement d’eau potable : pourquoi pas une neuve?

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Par Jean-Pierre Boisvert
Usine de traitement d’eau potable : pourquoi pas une neuve?
Le maire Alexandre Cusson. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Au lieu de moderniser l’actuelle usine de traitement d’eau potable, dont les coûts vont frôler les 70 millions de dollars, ne serait-il pas mieux d’en construire une toute neuve?

 La Ville de Drummondville jongle du moins avec cette idée-là et une étude sera bientôt complétée pour éclairer la décision finale des élus.

C’est l’une des révélations qu’a réservées Alexandre Cusson à son auditoire de 400 convives réunies hier au Centrexpo Cogeco pour le rendez-vous annuel du «souper du maire».

Selon ce qu’il a laissé entendre, les travaux pour rajeunir l’usine actuelle, qui dureraient de cinq à sept ans, s’échelonneraient sur une période beaucoup plus courte dans le scénario d’une construction neuve et, surtout, pourraient se réaliser au même coût ou à peu près.

«Nous sommes à compléter notre réflexion sur ce sujet et une étude nous en dira plus long d’ici la fin de 2018», a dit le maire qui n’a pas caché sa préférence pour l’option d’une usine neuve.

Il a rappelé que les contributions financières des gouvernements d’Ottawa et de Québec pourraient atteindre 80 % du total des coûts de ce projet.

«C’est sûr que notre usine de traitement d’eau potable est vieille mais l’eau est de très bonne qualité. Je sais que des études pseudo-scientifiques ont dit que nous étions bons et parfois moins bons, mais, je vous rassure, les informations que j’ai reçues de la Direction de la santé confirment que notre eau est bonne et que l’on peut dormir tranquille. Je bois de l’eau de la ville et je peux vous dire que ce n’est pas ça qui fait maigrir», a lancé Alexandre Cusson pince-sans-rire.

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