Des étudiants du Cégep rêvent d’une application pour faciliter l’achat de livres usagés

Des étudiants du Cégep rêvent d’une application pour faciliter l’achat de livres usagés
Samuel Gélinas, William Dusseault, Cynthia-Li Beaulieu et Alicia Boutin veulent commercialiser l’application «Paple app.». Photo - Ghyslain Bergeron (Photo : Ghyslain Bergeron)

Dans le cadre de leur cours en Techniques administratives au Cégep de Drummondville, quatre étudiants ont élaboré un plan d’affaires visant à la création de l’application «Paple app.» (Petite annonce pour les étudiants) qui offrira la possibilité aux utilisateurs de vendre plus facilement des livres d’études postsecondaires usagés.

Alicia Boutin et Cynthia-Li Beaulieu (gestion de commerce), ainsi que William Dusseault et Samuel Gélinas (gestion et comptabilité) sont les instigateurs de ce projet qui, il y a à peine un mois, a remporté un prix comme étudiants invités, à la Jeune chambre de commerce de Drummond (JCCD). Dans le cadre de leur cours, les jeunes devaient procéder au démarrage d’une entreprise (sur papier) qui n’existait pas déjà sur le marché. Après avoir lancé quelques idées, ils ont arrêté leur choix sur le développement d’une application qui faciliterait l’achat de livres usagés pour les étudiants des cégeps et universités.
«Le projet est élaboré de A à Z. On a effectué un sondage auprès des étudiants et nous avons orienté notre projet vers l’application. Le plan d’affaires a été monté, on a rencontré des spécialistes dans le domaine. C’est plus cher qu’on croyait, mais on a établi des stratégies de marketing et on va tenter de trouver du financement afin de réaliser notre projet. Pour le moment, on ne peut pas dire quand l’application sera en fonction», ont expliqué, tour à tour, les quatre étudiants.
Le concept est simple. L’étudiant qui veut vendre un livre l’ajoute sur la plateforme. Quand le livre est vendu, le vendeur va porter le livre dans un point de dépôt et l’envoi est effectué directement à l’acheteur.
Même chose pour l’acheteur. Après son achat, il reçoit directement à sa porte le livre acheté de façon sécuritaire.
«Il y a des économies à faire malgré les frais que le transport peut occasionner. C’est comme un service clé en main pour les deux parties», a ajouté William Dusseault.
Le projet initial prévoit desservir seulement la région de Drummondville, afin de bien préparer le terrain et corriger les lacunes, pour ensuite s’étendre à la grandeur du Québec.
«La semaine prochaine, nous serons bien à vue lors de la présentation de notre projet à la JCCD. On espère qu’un investisseur sera intéressé à notre idée», a lancé, les yeux plein d’espoir, Cynthia-Li Beaulieu, appuyée par ses collègues.

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