À Saint-Edmond : Claude McClure veut ramener la paix sociale et gérer sainement

À Saint-Edmond : Claude McClure veut ramener la paix sociale et gérer sainement
Claude McClure et Josée Marchand font partie de l'Équipe des bâtisseurs en vue des élections municipales à Saint-Edmond le 5 novembre.

Claude McClure convoite la mairie de Saint-Edmond-de-Grantham pour deux raisons : il veut ramener la paix sociale et gérer de saine façon l’argent des contribuables.

Le conseiller s’est assuré d’être bien entouré au conseil municipal en formant son parti politique, l’Équipe des bâtisseurs, qui est composée de six candidats pour autant de sièges à combler lors des élections municipales du 5 novembre prochain. À noter que Saint-Edmond et Saint-Cyrille-de-Wendover sont les deux seules municipalités parmi les 18 municipalités de la MRC de Drummond où tous les postes des élus sont en jeu.

Le clan McClure fait la lutte à celui du maire sortant Robert Corriveau alors qu’ils se sont opposés farouchement dans le controversé dossier de l’église qui a finalement été achetée par la Municipalité en mars dernier pour la transformer en salle multifonctionnelle.

«Cette affaire a divisé les citoyens et il temps de ramener la paix sociale à Saint-Edmond», affirme Claude McClure, qui a rencontré L’Express en compagnie de Josée Marchand, candidate pour l’Équipe des bâtisseurs. «Mais s’il le faut, on va crever l’abcès. La version complète des explications de l’achat de l’église n’a jamais été entendue par les citoyens lors des assemblées du conseil municipal parce qu’il n’a jamais été possible de s’exprimer clairement, soit parce que certaines personnes dans la salle faisaient du chahut, soit parce que le maire nous empêchait de prendre la parole. C’est pour cette raison que nous tiendrons une assemblée d’information et d’échange le mercredi 25 octobre à 19 heures à la salle communautaire où nous pourrons donner tous les détails concernant l’achat de l’église. Les gens vont réaliser que nous avons fait une bonne affaire pour le bien de la communauté».

On s’en rappelle, les élus de Saint-Edmond ont résolu, à la majorité, de faire un chèque de 55 000 $ à la Fabrique de Notre-Dame-de-Lourdes pour se porter acquéreur de l’église. En fait, le coût demandé était initialement de 85 000 $ pour des travaux payés par la Fabrique (réparer la brique, modifier le système de chauffage, changer le panneau électrique, faire la plomberie des trois salles de bain, installer le système d’alarme incendie, solidifier le plancher entre autres), mais ce prix a été diminué de 30 000 $ en raison d’une réserve monétaire, datant de l’ancienne paroisse, qui appartenait aux citoyens de Saint-Edmond.

Selon Claude McClure, il reste des travaux à faire dans l’église. «Il y en a pour 200 000 $ incluant les taxes, d’après les estimations de Caroline Gauthier, de la Firme Faucher Gauthier. Ce montant est déjà prévu dans le budget de la taxe d’accise, il a été réservé pour ça. On aurait voulu exécuter ces travaux avant, mais le maire a toujours bloqué avec son véto. Ces travaux consistent notamment à refaire le toit de la sacristie (celui de l’église date de 1992), répondre à des normes de sécurité (isoler le plancher ou faire une chambre de protection autour de la fournaise), éclairer les sorties d’urgence et inverser des portes», a-t-il énuméré.

Quant à la plainte conjointe (avec Jean-Claude Paradis) formulée auprès de la Commission municipale du Québec au sujet de son adversaire, M. McClure tient à dire qu’il n’avait pas prévu que l’audience de la CMQ se tiendrait à quelques semaines de l’élection. «Nous avons déposé notre plainte en novembre 2016, ce n’était pas fait pour embêter M. Corriveau durant la campagne électorale». (NDLR: la CMQ a institué une enquête pour déterminer si Robert Corriveau a commis des manquements au code d’éthique et de déontologie. La décision sera rendue avant les élections).

Il n’en demeure pas moins que Claude McClure est convaincu que la vraie raison de la chicane à Saint-Edmond trouve son origine ailleurs. « C’est que le conseil municipal a refusé de payer une rue à un promoteur. Il était venu nous voir en février 2014 et le conseil n’a pas voulu payer pour la rue. Ce n’est pas vrai qu’on va municipaliser les dépenses et privatiser les profits».

Équipe des bâtisseurs
Claude McClure
Jean-Claude Paradis
Hugo Clair
Josée Marchand
Josée Julien
Luc Camirand
Jean-Yves Turcotte

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