Miels Labonté réagit à l’enquête du Protégez-vous

Miels Labonté réagit à l’enquête du Protégez-vous

CENTRE-DU-QUÉBEC. Il y a fort à parier que n’importe lequel miel resté sur la tablette quelques années présentera des signes de «surchauffe», rétorque Jean-Marc Labonté, président de l’entreprise victoriavilloise Miels Labonté.

M. Labonté a ainsi réagi aux résultats d’une enquête réalisée par le magazine Protégez-vous, dans son numéro de juin.

Le magazine a soumis 36 produits de miel à des analyses pour en conclure que le tiers présente (31%) des anomalies, comme la présence d’autres sucres que celui du miel et des traces de «surchauffe».

Dans le cas précis de l’échantillon de miel naturel de l’entreprise victoriavilloise, il n’était pas question de la présence d’autre sucre que celui que produisent les abeilles, mais d’un taux de surchauffe excédant les normes canadiennes et européennes.

Il est bien précisé dans le magazine que ce phénomène altère la qualité et le goût sans toutefois constituer un risque pour la santé.

 

 

«Je serais bien curieux de savoir quel échantillon a été testé», se demande Jean-Marc Labonté.

 

 

 

 

Il assure que tous les produits issus de l’entreprise font l’objet d’analyses dans le laboratoire allemand Interpeck, le seul, dit-il, dont les résultats sont acceptés par l’Agence canadienne des aliments. «À ce chapitre, nos produits respectent les normes.»

Il croit que les incidences du reportage affectent davantage des petites entreprises comme celle des Trois acres de Dunham. «Les petits apiculteurs font de beaux, de bons produits et des produits propres.»

 

 

 

 

Jean-Marc Labonté se questionne sur les sources de cette enquête. Auraient-elles à voir avec des enjeux politiques?, se demande-t-il.

 

 

 

 

Il fait allusion à ce débat sur l’instauration d’un plan conjoint dans le secteur de l’apiculture. Il s’y oppose arguant entre autres que ce sont les producteurs des États-Unis qui, de toute façon, dictent les prix du miel.

 

 

 

 

«Au Québec, on ne produit que 15% de ce qu’on consomme.»

 

 

 

 

Le magazine Protégez-vous s’intéresse aussi aux étiquettes des produits du miel. Concernant le biologique, l’article stipule que selon les normes d’Écocert Canada, les ruchers doivent être séparés des sources de contamination par une zone tampon de trois kilomètres.

 

 

Jean-Marc Labonté va plus loin disant qu’au Québec, il est difficile d’attribuer la certification biologique à un miel, une abeille qui butine peut parcourir jusqu’à entre 5 et 7 kilomètres en quête de fleurs. «Les seuls produits que nous offrons avec la mention biologique sont ceux qu’on achète au Brésil, les abeilles butinant dans des forêts d’eucalyptus.»

 

 

 

 

M. Labonté conclut en disant que la «surchauffe» que crée cette enquête ne durera que deux ou trois jours, une nouvelle en chassant une autre, même s’il s’agit d’une tragédie comme celle survenue à Manchester mardi matin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article