Un look rétro pour incarner un vent de renouveau

Un look rétro pour incarner un vent de renouveau

HOCKEY. Les partisans les plus fidèles l’attendaient avec impatience. Le nouveau chandail à l’allure rétro des Voltigeurs a été dévoilé, mercredi soir, au restaurant Bâton rouge, marquant ainsi le coup d’envoi des célébrations entourant le 35e anniversaire de l’histoire de la concession drummondvilloise.

Conservant le logo des 11 dernières années et arborant ses couleurs caractéristiques (le rouge, le blanc et le noir), ce nouveau maillot révèle des lignes évoquant les quatre anciens uniformes de l’équipe. Des lacets au collet ainsi que l’écusson du 35e sur les épaules complètent ce nouveau design.

«Nos concepteurs ont rassemblé plusieurs éléments historiques, créant ainsi deux modèles uniques pour une saison spéciale. Nous avons conservé le logo porté par Brassard et Latendresse, notre Voltigeur fier et guerrier. En bas, on retrouve les lignes rappelant l’époque de Laperrière, Brière et Gauthier. On reconnait aussi les manches portées par Chartrand et Corbet ainsi que la simplicité du chandail porté par Duchesne», a expliqué le directeur des opérations des Voltigeurs, David Boies, en faisant référence aux huit joueurs dont le numéro a été ou sera retiré par l’organisation.

Modèles d’un jour, neuf membres de l’édition 2016-2017 ont revêtu ces uniformes du présent et du passé. Unanimement, ils se sont déclarés fiers et excités d’être les premiers à arborer ces modèles inédits. Au-delà de son allure rétro, ils estiment que ce nouveau chandail incarne parfaitement le renouveau qui souffle sur l’organisation depuis l’entrée en scène du directeur général et entraîneur-chef Dominique Ducharme.

«Notre chandail était loin d’être laid, mais il est maintenant parmi les plus beaux de la ligue. J’aime sa simplicité, son look vintage et le fait qu’on n’ait pas changé le logo. Les gens des Voltigeurs ont fait un bon travail. C’est maintenant à nous de le porter fièrement sur la glace», a lancé le défenseur Frédéric Aubé.

«Les deux dernières années ont été plus difficiles pour nous, a renchéri l’attaquant Mathieu Sévigny. On tourne la page là-dessus. Ce nouveau chandail représente un nouveau départ, une nouvelle ère pour toute l’équipe.»

Même son de cloche du côté des partisans drummondvillois s’étant déplacés pour l’occasion.

«Ça coïncide avec l’arrivée des nombreux nouveaux visages autour de l’équipe. Ça va faire du bien. On repart à neuf. En même temps, on remarque les couleurs du passé. Pour moi qui ait vécu les 35 saisons des Voltigeurs, ça rappelle de bons souvenirs», a partagé le détenteur de billets de saison Patrick Joyal.

Les Voltigeurs ont profité de l’occasion pour annoncer les dates du retrait des numéros de Derick Brassard (20 novembre) et de Guillaume Latendresse (7 janvier), avant des matchs contre les Olympiques de Gatineau.

Une équipe travaillante

Pour plusieurs joueurs des Voltigeurs, la prochaine campagne revêt une importance capitale. Invité au camp de développement des Flames de Calgary cet été, Mathieu Sévigny s’envolera vers l’ouest du pays dès la semaine prochaine afin de prendre part au tournoi des recrues regroupant les meilleurs espoirs de quatre organisations de la LNH à Penticton.

«J’ai hâte d’y retourner pour faire ma marque. Les Flames aiment beaucoup mon intensité, ma vitesse et mon jeu défensif. Ils aimeraient que j’améliore mon côté offensif. Je vais travailler là-dessus cette saison», a expliqué l’attaquant de 18 ans.

«L’an dernier, j’ai accepté ma nouvelle identité, celle d’un joueur de rôle, a ajouté Sévigny. Si je continue dans cette voie, les points vont suivre. C’est une grosse année pour moi, mais aussi pour les Voltigeurs. Avec l’arrivée de Dominique, qui amène avec lui son passé de gagnant et une nouvelle philosophie, on va former une équipe travaillante et difficile à affronter.»

Un discours repris par Frédéric Aubé, qui est convaincu que les Rouges vont en surprendre plusieurs.

«Depuis le début du camp, on a de bonnes pratiques dirigées par Dominique, Steve (Hartley) et Mathieu (Gravel). On met vraiment l’emphase sur le travail. On sera encore très jeunes, mais ce ne sera jamais facile de jouer contre les Voltigeurs», a lancé celui qui a attiré l’attention au camp de développement des Canucks.

«À ma quatrième année dans cette ligue, c’est à mon tour d’être un bon vétéran pour ces jeunes-là. Je veux les aider à se développer et à faire progresser l’équipe. Dans quelques années, peut-être même plus tôt qu’on le pense, les Voltigeurs seront de sérieux prétendants pour la Coupe. Le jour où on soulever une bannière dans cet aréna-là, je veux savoir que j’ai eu mon mot à dire là-dedans», a conclu le Sherbrookois de 20 ans.

Partager cet article