Le chemin de croix et l’architecture attirent les visiteurs

Le chemin de croix et l’architecture attirent les visiteurs
Basilique Saint-Frédéric. (Photo : Archives)

TOURISME. L’architecture de la basilique mineure Saint-Frédéric et de l’église St. Georges attirent les visiteurs. Ils s’arrêtent pour admirer le chemin de croix, qui illustre 14 scènes bibliques, dans la première et les vitraux dans la seconde.

Les visites guidées offertes par la Ville dans les deux églises ne sont pas toujours connues par les touristes. Ils sont «contents» de l’apprendre sur place et de passer 10 à 15 minutes avec les guides des lieux religieux. Ces visites font partie du Parcours souvenance. «Je reçois beaucoup de questions sur l’architecture, l’année de construction de l’église et le chemin de croix», observe la guide de la basilique mineure Saint-Frédéric, Maude Picard, qui voit aussi plusieurs personnes venir se recueillir.

Le chemin de croix traverse les 14 étapes de la crucifixion de Jésus Christ, de la condamnation à la mise de son corps au tombeau. Celui de Saint-Frédéric a été acheté en 1929, selon la Société d’histoire de Drummond. Il est en pierre finie «vieil argent». Les 14 reliefs, faits par la Cie Statuaire Daprato, sont surmontés de petites croix en chêne. Les visiteurs ne l’observent pas tous de façon religieuse, selon Maude Picard. «Les gens étaient contents que l’église Saint-Frédéric soit ouverte, constate-t-elle. Je permets aux visiteurs d’aller dans le choeur de l’église qui est réservé aux prêtres et aux curés lors de la messe. Ils sont heureux vraiment de voir ça de plus près et d’avoir des explications plus développées là-dessus.»

L’église St. George

Si la basilique mineure Saint-Frédéric accueille des pèlerins, l’église anglicane St. George attire des curieux, qui pour la plupart viennent de Drummondville. Les visiteurs s’intéressent aux vitraux, dont trois réalisés avant 1870. L’un d’eux représente les quatre évangiles, Matthieu, Marc, Luc et Jean. «Ils viennent plus pour l’église “bâtiment” que pour l’église “religion”», observe la guide de l’église St. George, Amélie Jomphe.

Ils posent aussi de nombreuses questions sur les différences et les ressemblances entre le catholicisme et l’anglicanisme. «Les gens sont impressionnés de découvrir ce qu’est l’anglicanisme, parce qu’il y avait beaucoup de préjugés sur cette religion comme les Québécois étaient catholiques en majorité, remarque Amélie Jomphe. Je leur explique, par exemple, qu’il n’y a pas de confessionnal et ça surprend un peu. (…) Les gens ne sont pas seulement surpris. Ils apprécient ce qu’ils découvrent aussi.»

L’aménagement de l’espace Frederick-George-Heriot en 2015 a aidé à attirer des visiteurs. «Ça rend l’église plus accessible, parce qu’avant, elle semblait plus isolée et perdue, mais avec l’espace, ça fait du bien. Ça fait un bel endroit pour les gens après la visite. Ils peuvent se reposer avec le piano en plus. Il y a de plus en plus de vie, c’est l’“fun”», pense Amélie Jomphe, qui reçoit quelques questions sur le cimetière, qui ne fait pas partie de la visite. La tombe de Frédérick George-Heriot a d’ailleurs été rénovée en 2015. Une pancarte devrait être ajoutée pour indiquer les heures des visites guidées à l’église St. George.

Les deux guides voient un peu moins de visiteurs cette année qu’en 2015, lors du bicentenaire de Drummondville, puisqu’il y avait plusieurs activités au centre-ville en lien avec cet anniversaire. Elles font cependant plus de visites durant le Mondial des cultures.

Les visites guidées se déroulent au cours de l’été, du mercredi au dimanche, entre 13 h 30 et 19 h 30, depuis 2015 à la basilique mineure Saint-Frédéric et depuis 2012 à l’église St. George.

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