Des matelas laissés à l’abandon près de l’Écocentre

Des matelas laissés à l’abandon près de l’Écocentre
Des matelas ont récemment été jetés près de l'Écocentre de la MRC de Drummond.

DÉCHETS. Des matelas sont régulièrement à l’abandon, non loin de l’Écocentre de la MRC de Drummond, qui ne les revalorise plus depuis 2009, mais le «problème devrait être réglé», selon le maire de Drummondville, Alexandre Cusson.

Le contrat de 10 ans entre l’Écocentre et la MRC de Drummond vient à échéance le 31 décembre 2016. Il y a déjà eu quelques rencontres préliminaires sur la signature de la nouvelle entente qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2017.

«On a une préoccupation (quant à la récupération des matelas), indique M. Cusson. Il reste que c’est un manque de savoir-vivre que de prendre son matelas et de le mettre dans le champ à côté en sortant de l’Écocentre. (…) Il y a vraiment un problème. Je comprends que ça peut être décevant pour les gens, mais ça n’excusera jamais le manque de civisme de jeter son matelas dans le champ.»

Le maire reconnaît cependant qu’il y a un vide depuis la fin de la collecte des matelas par l’Écocentre depuis le 1er mai 2009. La MRC avait choisi d’arrêter de les recueillir pour améliorer son efficacité. Les matelas sont destinés à l’enfouissement pour le moment et les gens doivent aller les porter eux-mêmes au site de Waste Management, dans le secteur Saint-Nicéphore, moyennant des coûts. Ils sont aussi recueillis par la Ville de Drummondville lors de la collecte des rebuts imposants. La prochaine se tiendra dans les semaines du 3 et du 10 juillet, selon le secteur.

La nouvelle entente entre l’Écocentre et la MRC de Drummond devrait être finalisée à l’automne. Il n’y aura pas de changements majeurs, selon Alexandre Cusson, si ce n’est qu’une meilleure desserte. «Depuis le temps où la première entente a été signée, les choses ont évolué dans le domaine de la récupération et tout ça. Donc, on va voir comment on peut intégrer (les matelas à l’Écocentre).»

La MRC de Drummond avait choisi pour des raisons budgétaires de ne pas revaloriser les matelas, lors de l’entrée en vigueur de la première entente, le 1er janvier 2007.

Partager cet article