Éric Dupuis de retour en cour le 17 juin

Éric Dupuis de retour en cour le 17 juin
(Photo : Photo d'archives - Ghyslain Bergeron)

Josyane Cloutier
JUSTICE. Éric Dupuis, cet agriculteur propriétaire des Fraisières Dupuis de Wickham où les policiers ont découvert 16 kilogrammes de «champignons magiques» en décembre dernier, reviendra devant la justice le 17 juin.

À cette date, il devra indiquer au tribunal s’il plaide coupable ou non. Dans le cas d’un plaidoyer de non-culpabilité, une date sera décidée pour la tenue de son enquête préliminaire.

M. Dupuis fait actuellement face à des accusations de production de drogues. Tous ses bâtiments, incluant le réfrigérateur de petits fruits situé à Saint-Nazaire, qui a été la proie des flammes en juin dernier, et tous ses équipements de production ont été saisis.

Selon une source bien informée du dossier, Éric Dupuis pourrait s’en sortir avec bien peu, étant donné que «c’est une première offense.»

Rappelons que les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Drummond, en collaboration avec le Service des enquêtes régionales, ont saisi 16 kilogrammes de psilocybine (champignon magique) prête à la vente et plus de 9300 récipients de substances à différentes étapes de production, à la mi-décembre, à Wickham.

Deux armes à feu «mal entreposées» ont aussi été saisies sur les lieux. Cinq autres individus avaient été arrêtés sur place.

«Des travailleurs étrangers travaillaient également à cet endroit. Trois d’entre eux avaient un permis valide. Le quatrième ne possédait plus de permis de travail au Canada et son statut était révoqué. Il a donc été pris en charge par des responsables du service de l’immigration», avait alors indiqué Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ.

Trois des travailleurs ont été accusés de production de drogues et d’avoir mal entreposé des armes. Deux d’entre eux ont été expatriés dans leur pays. Le troisième, Carlos Humberto Yos Tum, sera de retour en cour le 17 juin.

Selon des informations obtenues par L’Express, l’homme aurait tenté de faire entrer une quinzaine de travailleurs sud-américains dans son entreprise, à l’automne 2015, avant l’intervention policière. Selon un contrat gouvernemental, ces employés saisonniers devaient produire entre autres des fraises, des framboises, des pommes et des champignons, sans toutefois en préciser le type. Les travailleurs n’ont finalement pas pu traverser la frontière les menant au Canada.

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