L’expérience éloquente de Louise Kelly

L’expérience éloquente de Louise Kelly

GRATITUDE. L’expérience vécue par Louise Kelly est éloquente.

«Ma perte de cheveux a été instantanée. J’ai été hospitalisée et le jour suivant, je n’en avais plus. Ç’a été un gros choc émotionnel, parce que mes cheveux, c’était ma fierté», confie-t-elle.

C’est le bouche-à-oreille qui l’a dirigée vers le service de location de prothèses capillaires du bureau de la Société canadienne du cancer (SCC) de Drummondville, une solution qui est venue mettre un baume sur sa souffrance.

«Trois à quatre semaines après, je me suis rendue au dépanneur et l’employée m’a parlé du service. Je me suis rapidement présentée sur place. Je peux dire que j’ai été bien accueillie», se souvient-elle.

Ravie, la Drummondvilloise tient à ne pas passer sous silence la patience, la délicatesse et l’écoute des personnes qui l’ont aidée et conseillée.

«J’y suis retournée à quelques reprises, car je ne trouvais pas la perruque qui me convenait. Ça m’a pris des années avant d’avoir le style de coiffure que j’aimais, donc c’était difficile de trouver une prothèse qui y ressemblait. Les gens là-bas sont extraordinaires. Ils font des miracles et j’apprécie leur écoute. Ils ont réussi à me remettre sur pied moralement. Maintenant, après quatre prothèses, je peux dire que j’ai trouvé la bonne! Je me sens bien et tout le monde me dit qu’elle me va bien. On dirait que ce sont de vrais cheveux», a-t-elle partagé, faisant savoir que ses cheveux ont commencé à repousser.

Louise Kelly dit avoir apprécié le fait qu’elle n’a dû débourser que la minime somme de 20 $ pour tous ces services, incluant la location.

Elle a terminé ses traitements depuis le 10 décembre. Elle combattait un deuxième cancer, le premier étant survenu neuf ans plus tôt.

«La première fois, mes traitements étaient de la radiothérapie, donc je n’avais pas perdu mes cheveux. Cette fois-ci, malgré le fait que ç’a été un dur coup d’apprendre que j’avais encore le cancer, je savais qu’on pouvait me guérir, mais la perte de cheveux m’a encore plus atteint. Il y avait un vide et les personnes qualifiées disponibles ont su le combler».

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