«Les spectateurs doivent être conscients des risques»

«Les spectateurs doivent être conscients des risques»
Un accident survenu la semaine dernière à l'Autodrome Drummond a remis en cause la sécurité des spectateurs. (Photo : autodromedrummond.com)

COURSE AUTOMOBILE. Un accident ayant fait un blessé lors du programme du 22 août dernier à l’Autodrome Drummond a fait ressurgir la question de la sécurité des spectateurs.

Durant la course impliquant les voitures de la catégorie Modifiés, un spectateur assis dans les gradins a reçu une roche en plein visage. Pris en charge par les ambulanciers, le blessé a été transporté à l’hôpital.

Au moment où certains amateurs de courses ont émis via les médias sociaux des craintes au sujet de leur propre sécurité à l’Autodrome, le promoteur Yan Bussière a tenu à donner son point de vue sur la question.

«D’abord, je suis extrêmement désolé pour ce fan de la série Modlite. Je crois qu’il n’a vraiment pas été chanceux. En dix ans de carrière, je n’ai jamais eu de plainte concernant des roches projetées dans l’estrade», a-t-il mis en contexte par l’intermédiaire un communiqué de presse.

«La piste est vérifiée à la loupe à chaque semaine ainsi qu’après les pluies. Une piste en terre battue, c’est vivant. Selon les conditions atmosphériques et le nombre de voitures qui tournent à haute vitesse, le sol vibre. Malgré toute l’attention apportée à la piste, une roche monte à la surface, une roue passe dessus et voilà : elle est partie.»

Le promoteur du circuit ovale drummondvillois estime que les courses de stock-car sur terre battue représentent un sport extrême. Dans cette optique, il rappelle aux spectateurs qu’ils doivent être conscients de certains risques.

«Prenez le circuit de Daytona, une des pistes les plus sécuritaires en Amérique du Nord. Malgré toutes les précautions, une roue a traversé la clôture et blessé gravement des spectateurs.»

«J’ai toujours apporté la plus grande attention aux spectateurs et aux coureurs. Je prends bien soin de ma piste en terre battue, mais il y a certains éléments que je ne pourrai jamais contrôler», a conclu Yan Bussière.

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