De nombreux sourires pour «Slide the city»

De nombreux sourires pour «Slide the city»

DRUMMONDVILLE. Les sourires ont été nombreux à la fin des 305 mètres de la glissade «Slide the city», installée sur la rue Lindsay, dans le cadre des festivités de la commémoration.

Alexandre Faucher

 

«Il faudrait le refaire chaque année. C’est vraiment amusant, surtout que c’est une première au Canada. C’est aussi plaisant de pouvoir le faire tous ensemble», affirme William Lauzière qui a pu profiter de cette activité avec sa conjointe et ses deux enfants, samedi.

Quelques personnes auraient aimé glisser plus rapidement, celles-ci ont tout de même apprécié l’activité offerte dans le cadre du 200e anniversaire de la ville.

«C’est super, il n’y a rien à dire de négatif. Avec le paysage, il s’agit d’un événement unique», raconte pour sa part Michel Gagné. En compagnie de sa conjointe, Isabelle Langlais, il participe régulièrement aux activités offertes pour célébrer la ville.

Un défi de taille

Si les gens se sont réjouis de la première présence de l’entreprise américaine au Canada, le défi pour les convaincre a été imposant selon le président de la corporation du 200e, Richard Voyer.

«La traduction du site internet n’a pas été facile. Pour eux, le français n’était pas quelque chose d’indispensable. Il y a également le fait que les gens n’ont pas pu payer en argent canadien», relate M. Voyer.

Du financement a également été nécessaire pour que l’activité puisse avoir lieu à prix abordable (5 $ la glisse). Dans d’autres villes, les participants pouvaient payer jusqu’à 25 $ pour avoir le droit de glisser. Ce facteur a notamment pu influencer l’annulation d’un événement semblable, à Sherbrooke.

«Juste signer le contrat a été difficile. C’est une entreprise jeune, qui est très occupée», ajoute-t-il.

Le président de la corporation confirme avoir eu plusieurs remises en questions à propos de l’événement, mais il a finalement foncé dans l’aventure en compagnie de son équipe.

«Nous n’avions pas de plan B. Nous avions des plans D, E, F, mais rien qui ne ressemblait à ça. Il y a eu beaucoup de hauts et de bas dans le processus. Nous avons même annoncé l’activité avant d’avoir officiellement signé le contrat», explique M. Voyer.

En organisant cette séance de glisse, ce dernier désirait également permettre l’accès de celle-ci à tout le monde.

«Nous ne voulions pas que les gens sans moyen regardent les autres glisser. C’est pourquoi nous avons remis 500 billets gratuitement», termine le président de la corporation du 200e.

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