DRUMMONDVILLE. C’est à Saint-Lucien que le travailleur moyen possédant une résidence moyenne paie le moins de taxes et d’impôts dans la MRC de Drummond. Et c’est à Saint-Germain-de-Grantham où il en paie le plus, selon l’étude réalisée par TC Media dans le cadre des dossiers concertés.
La contribution totale en taxes et impôts du travailleur type germainois est d’environ 7107,02 $ annuellement. (Voir le tableau) Rien d’alarmant toutefois puisqu’elle se situe approximativement au 400e rang sur 1030 municipalités québécoises analysées, soit dans la moyenne.
L’étude de TC Media se base notamment sur la moyenne des salaires des résidents et la valeur moyenne des résidences. Comme c’est à Saint-Germain que le salaire moyen est le plus élevé, c’est là que les résidents paient le plus d’impôts.
Les Drummondvillois, eux, paient en moyenne moins d’impôts que le travailleur moyen de Saint-Germain, mais plus de taxes puisque la valeur moyenne des résidences et le taux global de taxation uniformisé (TGTU) sont plus élevés. La capitale régionale, où la contribution annuelle s’élève à 6899,18 $, se retrouve vers le 440e rang au tableau global.
À Saint-Lucien, qui figure vers le 992e rang du tableau global, la contribution du Luciennois moyen est de 4119,96 $. C’est d’ailleurs là que le revenu moyen est le plus faible au sein de la MRC, donc là où les gens paient le moins d’impôts.
Drummondville comparée
Il faut dire que le contexte de Drummondville est bien différent de celui des autres municipalités de la MRC puisque la ville offre des services que ses voisines n’ont pas, mentionne d’entrée de jeu Alexandre Cusson. Ses obligations sont loin d’être les mêmes.
«Ça me conforte dans le dossier des supralocaux, commente cependant le maire Cusson. On se rappelle que Drummondville, actuellement, finance 1 million $ pour les citoyens des autres municipalités. Ça vient dire que Drummondville est un peu pénalisée par les services qu’elle rend aux autres municipalités.»
La Ville et les autres municipalités de la MRC sont présentement en discussion pour en venir à une entente sur les services offerts par Drummondville et dont les citoyens des autres municipalités profitent aussi.
Par ailleurs, en comparant sa ville avec les autres municipalités de taille semblable au Québec, le maire Cusson est satisfait. «Ce que je constate, c’est qu’encore une fois, Drummondville se démarque. Malgré les augmentations des valeurs des propriétés, on est encore loin de la valeur moyenne des autres, par exemple si on compare avec Repentigny, Granby, Saint-Hyacinthe et Saint-Jérôme. Le taux global de taxe est plus bas, aussi.»
«Mais ça ne s’arrête pas là, poursuit le premier magistrat. On veut toujours faire mieux.»