«La forêt n’est pas en danger» – Sylvain Marcoux

«La forêt n’est pas en danger» – Sylvain Marcoux
(Photo : (Photo gracieuseté))

Le conseiller municipal de Saint-Majorique, Sylvain Marcoux, n’a pas semblé d’accord avec la démarche de la quarantaine de jeunes membres de la Table citoyenneté jeunesse, qui ont organisé une marche à la Forêt Drummond afin de protéger cette dernière en marge du Jour de la Terre du 22 avril, dimanche après-midi.

Selon lui, il faut faire attention au message qui est envoyé, car il soutient que personne aux conseils de ville de Drummondville ou de Saint-Majorique n’a l’intention de modifier le zonage de l’endroit et ainsi y mettre en péril l’accès.

«La forêt n’est pas en danger. Le conseil ne compte pas y toucher. Ça arrivera peut-être avec l’élection d’une autre gang dans l’avenir, mais pas avec nous», clame ce dernier, nuançant qu’il n’est pas contre l’exploitation de certains secteurs moins empruntés du site de trente kilomètres carrés.

«Ce n’est pas un seul lot qu’Hydro-Québec possède, mais bien plusieurs, qui pourrait tout aussi bien être zoné de façon différente», précise-t-il dans une discussion en compagnie du membre de la Table citoyenneté jeunesse, Francis Lacharité.

Ce dernier souhaite de son côté une officialisation permanente de la protection de la forêt, déclarant au passage être confiant quant aux bonnes volontés des conseillers municipaux dans ce dossier.

M. Marcoux a quant à lui reproché à M. Lacharité d’avoir donné le dossier à des jeunes, qui ne comprennent pas tous les rouages qu’une telle situation implique.

«Nous avons donné la chance aux jeunes de se prononcer sur des enjeux qui les concernent et ils ont choisi la Forêt Drummond. Les gens disent souvent que les jeunes ne sont pas informés et qu’ils n’ont pas d’opinions, mais c’est quand même d’eux que ce sujet a été avancé», a rétorqué M. Lacharité au conseiller de Saint-Majorique.

Malgré tout les deux hommes se sont entendus sur le caractère sacré et précieux qu’un endroit du genre peut représenter pour la population.

Deux jeunes satisfaits

De leur côté, les deux jeunes porte-parole de la Table citoyenneté jeunesse, Pénéloppe Sévigny et Léo Leblanc ont pris la tête du groupe de marcheurs durant près d’une trentaine de minutes.

«Nous sommes assez surpris de voir autant de gens s’être déplacés, comme j’ai dit plus tôt cette semaine, cette forêt représente les poumons de Drummondville et c’est important qu’elle soit protégée», croit-elle.

Pour son comparse, la démarche, qui s’inscrit comme une action soulignant le Jour de la Terre, permet de mieux prendre conscience des impacts que tous les gestes peuvent occasionner.

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