Les Tesla défileront à Drummondville

Les Tesla défileront à Drummondville

Les 400 conducteurs de Tesla du Québec pourront dès maintenant venir faire le plein de batterie aux Promenades Drummondville. Le club Tesla Québec a inauguré aujourd’hui les superchargeurs, attendus depuis un moment par les propriétaires du véhicule électrique.

Alexandre Faucher

 

«J’ai attendu près de quatre ans avant d’avoir mon véhicule, comme la plupart des gens qui en avaient commandé un en 2009. Attendre cinq ou six mois de plus pour ces superchargeurs n’était donc pas trop grave», a déclaré le président du club Tesla Québec, Stéphane Pascalon lors de l’inauguration.

Pressés d’enfin pouvoir utiliser ces bornes uniques en sol québécois, les membres du club n’ont donc pas attendu la compagnie de véhicule pour en faire l’inauguration. Une cérémonie plus officielle avec des représentants Tesla pourrait par ailleurs avoir lieu en mai.

Avec cette annonce, le travail de sensibilisation et d’apprentissage sur les voitures électriques va donc pouvoir se continuer selon M. Pascalon, qui croit qu’il faut encore faire découvrir l’innovation à près de 95 % de la population encore.

«Les gens qui vont venir ici et qui vont voir ces bornes de rechargement vont se poser des questions et ils vont chercher à comprendre. Ils vont voir circuler beaucoup de Tesla à partir d’aujourd’hui», enchaine-t-il.

Les conducteurs seront obligés d’arrêter

Lui-même propriétaire d’une voiture Tesla depuis un an, l’homme d’affaires Serge Beauchemin croit que la communauté drummondvilloise profitera elle aussi de ces superchargeurs.

«J’arrêtais déjà pour mettre de l’essence entre Montréal et Québec. J’en profitais aussi pour repartir avec un sac de fromage! Maintenant, je vais arrêter ici, avec plus de temps à écouler et je ne serai pas le seul à le faire», affirme celui que l’on peut voir à l’émission Dans l’oeil du dragon, à Ici Radio-Canada.

Un plein de batterie pouvant durer de 30 à 40 minutes, ce dernier ajoute que l’arrêt à Drummondville est en quelque sorte obligatoire, vu la rareté des superchargeurs.

«À l’époque où on se promenait en charrette entre l’Europe et l’Inde, les gens n’avaient pas le choix de se reposer. C’est à ce moment que des personnes ont à des endroits stratégiques des postes, où plusieurs services étaient offerts, étant donné la nécessité de s’y arrêter pour prendre du repos», explique-t-il.

Ceux qui s’arrêteront seront par ailleurs plutôt des gens à l’aise financièrement, vu le coût des voitures (70 000 $ à 120 000 $), toujours selon lui.

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