Le «bubble football» débarque en ville

Le «bubble football» débarque en ville

Pour une première fois à Drummondville, les sportifs ont pu essayer le «bubble football», discipline dans laquelle les joueurs sont entourés d’une bulle géante de 1,7 mètre de diamètre. L’activité s’est déroulée à l’intérieur des murs de l’école secondaire Jeanne-Mance dans la journée de samedi.

Par Alexandre Faucher

«J’avais fait une activité du genre à Trois-Rivières et plusieurs personnes de Drummondville avaient manifesté de l’intérêt sur les médias sociaux, donc pourquoi ne pas en organiser un ici?», s’est dit l’initiatrice de l’événement, Mélina Côté.

Ne pas plaquer dans les jambes et près des murs, ne pas s’acharner sur quelqu’un au sol et ne pas frapper quelqu’un de dos sont les principales règles du sport. Pour la suite, les quatre joueurs de chaque côté n’ont qu’à jouer une partie de soccer, où tous les coups sont permis.

Si ces quelques principes sont respectés, la bulle absorbera les différents coups reçus, tant chez les garçons que chez les femmes dans ce jeu qui ne cesse de gagner en popularité.

«Dernièrement, un vidéo promotionnel qui provient de Suisse a énormément circulé sur les médias sociaux et avec les quelques compagnies qui offrent la possibilité de jouer, ça aide le sport à se faire connaître», déclare l’étudiante en Loisir, Culture et Tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Plus exigeant qu’à première vue

Plutôt facile à jouer en apparence, le «bubble football» est très exigeant, notamment sur la respiration.

«Honnêtement, je ne m’attendais pas du tout à ça. Tu ne peux pas courir aussi bien que tu voudrais et ce n’est pas très facile de respirer là-dedans. Ce qui est certain c’est que ça défoule», témoigne Jean-Simon Ouellet, dont les propos ont été appuyés par la majorité des participants.

Alternant entre le jeu et le banc de touche à chaque période de 10 minutes, il n’était pas rare de voir plusieurs joueurs être à bout de souffle, avant même que leur tour ne se termine.

«Quand tu entres dans la bulle, tu respires moins bien, il y a moins d’entrées d’air. La vision se brouille également à cause de la buée», affirme Mme Côté, qui compare la bulle à de la course avec un sac de plastique sur la tête.

Ce cocon géant, dans lequel se trouvent les participants peut également peser de 15 à 20 livres, selon le type de gonflage qui y est fait.

Accessible pour tous

Malgré son image violente, le «bubble football» est une discipline pour tous. Plusieurs équipes composées de garçons et de filles se sont d’ailleurs affrontées au courant de la journée.

Selon Mme Côté, les filles auraient de plus un avantage sur les gars, étant donné leur plus petite stature, ce qui leur permette de se relever plus facilement, et plus rapidement.

Fille ou garçon, cette dernière compte par ailleurs répéter l’expérience au courant de l’été. «Je vais regarder si c’est possible de louer le terrain synthétique du Cégep de Drummondville pour faire un tournoi cet été», précise l’instigatrice de la première locale.

Toujours sans club officiel de ce sport ici, il suffirait qu’un centre communautaire investisse dans l’équipement pour l’offrir aux Drummondvillois, ce qui pourrait leur rapporter de l’argent, toujours selon l’étudiante de l’UQTR.

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