La Croix-Rouge a aidé le père, un de ses bénévoles

La Croix-Rouge a aidé le père, un de ses bénévoles

DRUMMONDVILLE. C’est lorsqu’il y a des événements comme l’incendie mortel de la rue des Écoles que le service de la Croix-Rouge prend tout son sens, surtout quand c’est l’un de ses bénévoles qui devient un sinistré.

Le père, qui a perdu son épouse et deux de leurs enfants, était absent au moment du drame et, lorsqu’il est rentré du travail, il a été hospitalisé pour choc nerveux. C’est le lendemain matin qu’il a contacté Guy Fafard, responsable du recrutement et du financement pour la Croix-Rouge à Drummondville.

«Je ne peux pas rendre public son nom, mais je peux vous dire que nous le connaissons bien car il était bénévole avec nous», a indiqué M. Fafard. «C’est un retour d’ascenseur pour lui et nous lui avons rendu service. Il a donné beaucoup de son temps à la Croix-Rouge», a-t-il souligné.

Pour rendre ses services et accompagner les sinistrés, la Croix-Rouge a bien sûr besoin d’argent. L’une de ses initiatives pour amasser des fonds se déroulera le 14 mars prochain dans la salle de montre de Toyota où les véhicules seront sortis pour faire place à des tables de casino. Le coût d’entrée est de 20 dollars et ça commence à 19 heures.

«Quand nous prenons en charge des sinistrés, nous fournissons l’hébergement, l’alimentation et même l’habillement pour une durée de trois jours», de préciser M. Fafard. Pour donner des exemples, il y a eu l’aide apportée aux six sinistrés de la rue Daniel l’an dernier, mais le cas le plus spectaculaire fut sans doute la prise en charge des 30 sinistrés de la Villa du Parc-de-la-Paix, située au 305 de la rue Cockburn. «Il y a eu un grave problème électrique et il y avait eu évacuation de tous les résidents. Nous, à la Croix-Rouge, nous nous sommes occupés de 30 sinistrés et cela avait coûté 10 000 dollars. C’est pour rendre des services comme ceux-là que nous avons besoin de sous», d’affirmer le porte-parole de la Croix-Rouge.

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