«M’as-tu vu?»: une campagne qui ouvre l’œil

«M’as-tu vu?»: une campagne qui ouvre l’œil

Des élèves de l’école Saint-Nicéphore accompagnent Bubusse

«M’as-tu vu?» Tel est le thème de cette 27e campagne de la sécurité dans le transport scolaire prévue du 2 au 13 février. Une multitude d’activités, dont un concours de dessins, et d’événements sont organisés afin de sensibiliser les jeunes, les parents, la collectivité, mais surtout les automobilistes à l’approche d’un autobus scolaire.

Le lancement de cette 27e édition a eu lieu à l’école Saint-Nicéphore, le 30 janvier dernier, devant les élèves. Les jeunes ont reçu la visite de Marie-Ève Vallerand de la Sûreté du Québec, et Mélissa Ledoux, régisseuse au transport scolaire de la Commission scolaire des Chênes. Sur place, elles en ont profité pour informer et sensibiliser les jeunes sur les objectifs de la campagne.

 

Rappelons que ces objectifs visent à conscientiser les élèves du préscolaire et du primaire à l’importance d’adopter des comportements sécuritaires à bord et autour des véhicules scolaires. Un autre objectif vise à rappeler à tous les intervenants le rôle primordial en matière de sensibilisation à la sécurité dans le transport d’écoliers.

Le dernier objectif consiste à conscientiser les parents automobilistes aux dangers encourus lorsque, par insouciance ou négligence, ils ne respectent pas les règles élémentaires de sécurité dans les zones scolaires, aux abords de l’école et lorsqu’ils suivent ou croisent un autobus scolaire.

De la prévention pour réduire les accidents

Cette campagne est menée par la Fédération des transporteurs par autobus, en collaboration avec la Commission scolaire des Chênes et la Sûreté du Québec (SQ).

Marie-Ève Vallerand, de la Sûreté du Québec, le personnel du transport scolaire de la commission scolaire, des transporteurs écoliers de la région ainsi que Bubusse, mascotte de la fédération, feront la visite de quelques écoles afin de faire vivre aux jeunes des ateliers de sensibilisation.

De plus, quelques barrages routiers se dérouleront dans les zones scolaires. Ces derniers ont pour but de conscientiser les automobilistes des dangers et des attitudes à adopter sur nos routes.

Le prix à payer

Soulignons que selon l’article 460 du Code de la sécurité routière, le conducteur d’un véhicule qui ne s’immobilise pas à plus de 5 mètres d’un autobus scolaire dont les feux rouges intermittents sont en marche ou que le signal d’arrêt est actionné s’expose à 200 $ l’amende + 67 $ de frais + 14 $ pour la contribution à L’IVAC, pour un total de 281 $ et 9 points d’inaptitude. Notons que cet arrêt n’est cependant pas obligatoire lorsque l’on croise un autobus circulant sur une chaussée séparée par un terre-plein. (SG)

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