Qui aura la volonté de changer les choses?

Qui aura la volonté de changer les choses?
Tribune libre

Je lève mon verre, en ce début d’année, à ces décideurs politiques ou personnes en pouvoir qui sauront rester debout et ne pas se taire (chanson de William Deslauriers que nous aurions tous intérêt à apprendre par coeur).

En ce début d’année, je voudrais que nos décideurs politiques et autres personnes en pouvoir cessent d’appauvrir les gens démunis de la société: ceux qui travaillent au salaire minimum et ceux qui reçoivent de l’aide sociale. Et que dire du programme d’assurance-emploi. Ces gens trouvent, comme solution pour arriver, à bien vivre de la criminalité (drogue, vols). Et la violence qui s’en mêle.

Vous, que feriez-vous dans leur situation? Le taux de criminalité ne cesse d’augmenter à Drummondville, pourquoi?

Que le gouvernement cesse de verser de l’aide sociale aux jeunes de 18-30 ans, ce qui ne fait que les appauvrir davantage et qui brise aussi leur santé. Ils tournent en rond dans leur misère. Oui les aider, mais ce serait si facile de les intégrer dans des commerces, usines, là où sont leurs forces et non en les aidant avec des programmes inutiles qui font bien paraître le gouvernement. Beaucoup de personnes avec de l’expérience pourraient les coacher sur place.

Avant de critiquer ces gens démunis, il faudrait voir réellement ce qu’on leur a donné, se rendre compte qu’on les a mis de côté dès leur enfance. Bien sûr qu’il y aura toujours des exceptions.

Il y a de très bonnes personnes non scolarisés et qui ne pourront aller plus loin dans les études, mais qui feraient de très bons travailleurs. Souvent intégrés dans des secteurs non valorisants, où nous-mêmes ne voudrions pas travailler.

Et que dire de l’aide alimentaire qui ne fait qu’encore les appauvrir davantage? Quand les fêtes sont passées, qu’on leur a remis des paniers de nourriture, que reste-t-il après? Facile, on n’en parle plus et on s’est donné bonne conscience.

Des organismes de toutes sortes qui ne cessent d’augmenter avec de dévoués bénévoles qui essaient de les aider, mais qu’enfin compte, les résultats ne sont pas ce qu’on voudrait. On le reconnaît, on le dit même dans les journaux, partout, la pauvreté augmente, la criminalité augmente avec aussi.

C’est la réalité. Ouvrons nos yeux pour voir d’autres solutions! Je dirais même que le gouvernement doit se sentir soulagé de voir que ce sont des bénévoles, des personnes charitables, qui font SON TRAVAIL.

Commençons donc par le début qui est de prendre en charge une famille démunie à l’annonce de la naissance d’un enfant car il est trop tard pour y penser quand on est rendu à le voir décrocher de l’école. Et quand nous mettrons-nous dans la tête que l’instruction n’est pas « donnée » à tous les enfants? De toute façon, quand un enfant en arrache à l’école, on le laisse souvent pour compte. Encore dévalorisé, plus d’estime de lui, dépression parfois. Essayer de le maintenir à l’école en voulant qu’il termine un secondaire 5 au lieu de voir plus loin ses forces, ses capacités. Et encore nous faire payer avec les études aux adultes. C’est gratuit quand ils sont à l’école, alors arrangeons nous donc pour qu’il réussisse pendant qu’il est là. Tant qu’à moi, l’éducation passe bien avant l’instruction dans bien des domaines pour réussir dans la vie et l’éducation ne s’apprend pas complètement sur les bancs d’école.

Va-t-il y avoir un jour une personne en pouvoir pour se rendre compte de cela et ne pas avoir peur de dire son opinion, d’avoir la volonté de changer les choses? Et les autres, d’embarquer dans le train avec eux, au lieu de regarder le train passer.

Beaucoup de familles n’ont pas les moyens d’inscrire leur enfant à des activités, il ne s’agit pas juste de donner un montant d’argent mais d’encourager, suivre ces jeunes pour voir leur progression. Beaucoup de ces jeunes feraient de bons sportifs mais, au lieu de cela, ils n’ont pas d’autre choix que de suivre une gang, de traîner et ainsi se détruire petit à petit. Les parents n’ont plus souvent la force de les aider et finalement, la société se dégrade peu à peu.

Prenons un jardin communautaire, si simple soit-il, qui sert à aider sur tous les aspects: monétaire, nourriture, moral, côté social, santé, activités physiques. De réels petits programmes qui devraient exister davantage.

Lise

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