Effervescence grandissante à moins de 100 jours des Jeux

Effervescence grandissante à moins de 100 jours des Jeux

JEUX DU QUÉBEC. Le décompte final est maintenant commencé! À précisément 100 jours de la 50e finale des Jeux d’hiver du Québec, les membres du comité organisateur se disent fébriles et s’activent ardemment à réaliser le plus grand événement, toutes catégories confondues, jamais présenté à Drummondville.

«Quand Roberto Léveillée et son équipe ont commencé à rêver aux Jeux, il y a quelques années, l’année 2015 nous paraissait très loin. Aujourd’hui, on y est presque. On n’est plus qu’à 41 jours d’une année qui s’annonce mémorable pour Drummondville et plus qu’à 100 jours d’un événement qui nous fera vivre des moments excitants et historiques», a lancé le maire Alexandre Cusson lors d’une conférence de presse réunissant une multitude de partenaires de l’événement, mercredi, au Village québécois d’antan.

«Aujourd’hui, on sent une effervescence dans l’air, mais pas d’énervement, a-t-il poursuivi. On sent que les gens sont prêts. Non seulement Drummondville est-elle prête, mais elle est concertée entre gens de tous les milieux, des gens qui sont fiers de recevoir chez nous toute cette belle jeunesse sportive québécoise.»

Président du comité organisateur, Denis Gauthier a présenté un tableau relatant les chiffres de cette finale. L’ancien hockeyeur professionnel a souligné que les Jeux du Québec se comparent avantageusement aux Jeux olympiques quant au nombre d’athlètes, de sites de compétition et d’épreuves.

«L’image est frappante et prouve bien l’ampleur de cet événement. Pour encadrer les quelque 3200 athlètes qui viendront concourir à l’intérieur des 22 disciplines sportives au programme, plus de 1600 missionnaires, entraîneurs, accompagnateurs et officiels seront d’ailleurs de la partie, sans oublier les quelque 1500 bénévoles qui viendront nous prêter main-forte. L’ensemble du tableau démontre nettement l’ampleur du défi organisationnel que doit relever Drummondville», a-t-il expliqué.

Denis Gauthier a également dressé le tableau de la programmation sportive de la 50e finale. L’horaire complet des différentes compétitions ne sera dévoilé que plus tard, mais on sait déjà que la cérémonie d’ouverture officielle aura lieu le vendredi 27 février, dans l’enceinte du Centre Marcel-Dionne.

«Le site de compétition du ski de fond, qui traversera le paysage enchanteur du Village québécois d’antan, sera sans doute un coup de cœur tant pour les athlètes que les spectateurs. Le boccia, un sport qui s’apparente à la pétanque et qui met en vedette des athlètes handicapés, promet aussi un bon spectacle», a-t-il fait valoir.

«Voir de jeunes sportifs passionnés vivre leur rêve, c’est la raison pour laquelle je me suis impliqué dans cette aventure. Ce n’est qu’un début : peut-être qu’un jour, nous reverrons ces athlètes aux Jeux olympiques», a ajouté l’entraîneur-adjoint des Voltigeurs.

Baisse des coûts de 900 000 $

De son côté, le directeur général du comité organisateur, Michel Viens a rappelé que le budget évalué à 5 millions de dollars représente une diminution importante en comparaison avec les montants dépensés par les derniers milieux hôtes de l’événement. Ce tour de force permettra selon lui de maintenir les Jeux du Québec accessibles pour les villes de taille moyenne.

«On est très fier d’être parvenu à baisser les coûts d’environ 900 000 $ comparativement à ceux de Saguenay. On parle d’une inflexion d’environ 20 %. Les Jeux représentent un véritable joyau pour les communautés régionales à travers le Québec. Au prix où ça s’en allait ces dernières années, ça serait devenu de plus en plus difficile pour ces villes d’accueillir cet événement», a expliqué Michel Viens, en précisant que Sports Québec a développé la section des commandites nationales tandis que le comité organisateur s’est concentré sur les partenariats corporatifs locaux (plus de 500 000 $ pour chaque volet).

Afin d’atteindre ses objectifs budgétaires tout en s’assurant de la qualité de l’événement, le comité organisateur a bien sûr dû innover en développant de nouveaux modèles qui pourront servir dans le futur.

«Nous nous démarquons par un organigramme différent qui permet un partage décisionnel optimisé au sein de cinq grandes divisions. Nous avons aussi construit la direction générale sur une base nouvelle, soit le bénévolat hybride, qui permet d’obtenir à la fois compétence et mentorat pour les plus jeunes. L’approche alimentaire est également différente et permettra une plus grande efficacité budgétaire. Enfin, nous avons implanté une nouvelle façon de faire circuler les informations stratégiques à travers cet énorme déploiement organisationnel», a énuméré Michel Viens.

«Un test important»

Présent sur place, le président de Sports Québec, Denis Servais, a affirmé que le budget drummondvillois allait s’avérer «un test important» pour l’avenir des Jeux du Québec.

«Si Drummondville démontre que c’est possible de réaliser des Jeux de qualité à ce coût, ça pourra servir de modèle pour les municipalités de moins de 100 000 habitants», a-t-il dit, se déclarant particulièrement impressionné par la quantité de collaborateurs associés à l’événement.

«Ça démontre à quel point le milieu s’approprie ces Jeux. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons d’être des Jeux du Québec. Ce qui m’impressionne aussi, c’est la passion qui anime les Drummondvillois. Je suis convaincu que les visiteurs vont rapidement être gagnés par cette passion contagieuse», a-t-il lancé.

«On sent que les gens de Drummondville sont en plein contrôle de leurs Jeux. Ils sont en avance sur l’échéancier, mais il reste encore beaucoup de détails à peaufiner dans les 100 prochains jours. Avec la fierté et la passion qui les anime, je suis certain qu’on se dirige vers un succès sur toute la ligne», a conclu le président de Sports Québec.

La finale en chiffres…

– 9 jours d’activités

– 22 disciplines sportives

– 1 sport en démonstration

– 244 épreuves

– 16 lieux de compétitions

– 3229 athlètes

– 453 officiels majeurs

– 880 entraîneurs et accompagnateurs

– 288 missionnaires

– 1500 bénévoles

– 1500 médailles

– 3004 boîtes à lunch

– 60 543 repas à servir

– 5000 repas aux bénévoles

– Plus de 100 000 visiteurs attendus

Bloc 1 (du 27 février au 3 mars)

Boccia, curling, escrime, gymnastique, trampoline, hockey féminin, karaté, nage synchronisée, patinage artistique, ski de fond et tennis de table. Sport en démonstration : sauvetage sportif.

Bloc 2 (du 3 au 7 mars)

Badminton, basketball en fauteuil roulant, boxe, haltérophilie, hockey masculin, judo, patinage de vitesse, plongeon, ringuette, ski alpin et taekwondo.

Lieux de compétitions…

– Complexe sportif, Aqua complexe, Centre Marcel-Dionne, Olympia Yvan-Cournoyer, Club sportif Celanese, Cégep de Drummondville, Collège Saint-Bernard, école Marie-Rivier, école Jeanne-Mance, Écosport, Centre communautaire Pierre-Lemaire, Village québécois d’antan, aréna de Saint-Cyrille, aréna de Saint-Léonard-d’Aston, Mont Gleason et Mont Orford.

– Le futur Centre de foires accueillera la Place des Jeux et le Village des athlètes.

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