La survie de la SDED n’est pas menacée

La survie de la SDED n’est pas menacée

Martin Dupont commente le dernier budget présenté par les libéraux. <@CP>(Photo TC Media - Ghyslain Bergeron)<@$p>

DRUMMOND. Même s’il considère que les compressions en matière de développement économique ne sont jamais de bonnes nouvelles, le directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), Martin Dupont, assure que son organisation survivra, advenant que le gouvernement du Québec mette fin à son financement.

"Je trouve ça particulier qu’on veuille tout jeter en même temps", commente d’entrée de jeu M. Dupont. Cependant, la menace de compressions visant les centres locaux de développement (CLD) se fait moins sentir à la SDED. "On est moins touchés qu’ailleurs", évalue-t-il.

Lors du dernier changement de gouvernement provincial, l’organisation avait déjà dû composer avec une subvention diminuée de 10 %.

La SDED avait alors pigé dans ses surplus pour compenser. Si d’autres coupures devaient être effectuées, des services pourraient écoper. Au dire du dg, il est encore trop tôt pour dire lesquels. "Ça bouge beaucoup cette semaine", fait-il savoir.

En place depuis 30 ans

Cette instance existe depuis 30 ans à Drummondville et ses sources de revenus ne se limitent pas à celles du gouvernement du Québec. La Ville de Drummondville est le principal partenaire de la SDED, ce qui explique pourquoi le maire préside l’organisation.

Ainsi, les prévisions budgétaires de la SDED, en 2015, sont évaluées à 7 575 000 $, excluant certains programmes spécifiques.

Cette somme importante comprend la gestion du centre de foires, de l’aéroport, des incubateurs, du tourisme, des bateaux dragons, etc.

De ce nombre, quelque 500 000 $ proviennent de Québec.

M. Dupont prend tout de même la défense du réseau des CLD mis en place depuis plus de 15 ans. "Les CLD créent la richesse et c’est de ça dont on a besoin au Québec", est-il convaincu.

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