Orléans Express est autorisée à diminuer ses services

Orléans Express est autorisée à diminuer ses services
Le terminus d'Orléans Express à Drummondville (Photo : archives Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. La Commission des transports du Québec (CTQ) s’est rendue à la demande de la compagnie Autocars Orléans Express, autorisant des réductions de services dans différents corridors dont celui situé entre Montréal et Québec.

La desserte de Drummondville ne serait pas affectée si l’on s’en remet aux indications se trouvant sur le site web, comme nous l’avait mentionné au mois de mai Lucille Landry, propriétaire de l’agence d’Orléans Express à Drummondville. «Si vous consultez notre site web, vous verrez que la desserte de Drummondville n’est pas abandonnée (dans le plan de restructuration), il y a même des ajouts dans les modifications proposées à comparer avec le service actuel», avait-elle affirmé.

C’est donc à compter du 1er janvier 2015 qu’entreront en vigueur ces réductions de services qui visent les corridors interurbains situés entre Montréal et les régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec, de la Mauricie, de la Capitale Nationale, de Chaudière-Appalaches, du Bas St-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Selon un communiqué de la Commission de transport du Québec, ces modifications autorisées prévoient le maintien d’un niveau de services réduit dans ces régions, ainsi que l’abandon de certains services.

La CTQ précise que, «lors des audiences tenues l’été dernier, Orléans a démontré que les pertes financières de la compagnie étaient susceptibles d’affecter sa survie, si aucune action n’était posée. En contrepartie, elle a également fait la démonstration que la réduction de services demandée, combinée aux autres actions de son plan de redressement, lui permettrait de rétablir sa rentabilité et de maintenir en partie ses services interurbains. Selon la preuve administrée, la Commission a donc accordé la réduction de services demandée, en indiquant qu’elle convoquera à nouveau la compagnie dans un an, afin de procéder à une nouvelle analyse de la situation».

Par ailleurs, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) a dit déplorer cette décision. Afin de contrer les impacts négatifs de cette décision, la FQM souhaite rencontrer le ministre des Transports, Robert Poëti, pour voir comment de nouveaux modes de transport interrégional alternatifs pourraient être développés.

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