Taux de diplomation : le Centre-du-Québec est bon dernier

Taux de diplomation : le Centre-du-Québec est bon dernier

DRUMMONDVILLE. Le maire Alexandre Cusson s’est dit estomaqué d’apprendre dans les données de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) que le Centre-du-Québec est bon dernier dans les régions administratives quant au taux de diplomation avec un pauvre résultat de 12,6 %.

Le journal L’Express faisait état en fin de semaine de statistiques éloquentes contenues dans le récent «Panorama des régions» que vient de publier l’ISQ. Un des faits relevés indique c’est dans la région 17 que se trouve le plus bas pourcentage (12,6 %) de gens ayant atteint un grade universitaire, deux points derrière la région de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (14,1 %).

«C’est saisissant quand on regarde ça. Un tel déficit m’interpelle et je pense que tous les acteurs dans le milieu de l’éducation devraient être interpellés. Ces statistiques sont inquiétantes. Ce n’est pas parce que nous sommes plus niaiseux, c’est parce que nos jeunes quittent pour aller poursuivre leurs études supérieures et ne reviennent pas», de commenter le premier magistrat de Drummondville.

Selon lui, dans ces circonstances, il serait irresponsable de ne pas aller de l’avant avec le campus de l’UQTR. «C’est certain que l’arrivée d’un campus universitaire va régler une partie du problème à long terme. On ne peut pas endurer d’être derniers au Québec encore longtemps», a-t-il lancé.

Alexandre Cusson tient les mêmes propos que Johanne Giguère, vice-rectrice à l’administration et aux finances de l’UQTR, au sujet de la réalisation du projet. «L’échéancier est serré et on le sait depuis longtemps. Il n’était pas prévu que nous accordions les contrats de construction avant le mois d’août. Le campus ouvrira en septembre 2015. J’ai rencontré à la cérémonie d’ouverture des Jeux du Québec le ministre Yves Bolduc (ministre de l’Enseignement supérieure) et il me disait qu’il croyait au projet et aux universités de proximité. C’est un projet rêvé pour le gouvernement du Québec; ils investissent dans l’éducation et la Ville investit dans les infrastructures».

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