Pas d’effet Laraque

Pas d’effet Laraque
Éric Lapointe reste une valeur sûre pour les organisateurs du Festival du cochon. (Photo TC Media - Ghyslain Bergeron)

FESTIVAL. L’appel au boycott lancé par Georges Laraque il y a quelques semaines n’aura pas eu d’impact sur les assistances au Festival du Cochon.

Bien au contraire, l’organisation observe même une hausse de la fréquentation à son événement, et ce, même de gens provenant de l’extérieur de la région.

«Plusieurs nous disaient qu’ils n’étaient jamais venus et qu’ils en ont entendu parler de cette façon. Ça a piqué leur curiosité (…) On espère qu’ils ont aimé leur expérience et qu’ils vont revenir», a commenté le porte-parole, Samuel Beauchemin.

L’appel au boycott a d’ailleurs été tourné en dérision à plusieurs moments durant le Festival du Cochon. Même un des artistes, à qui l’ancien dur à cuire en avait appelé, a fait des blagues avec cette sortie, soit Marc Dupré lors du spectacle du samedi soir.

Des foules imposantes

Le bilan final de l’organisation, rendu lundi avant-midi, faisait état de 37 000 visiteurs pour cette 37e édition, soit une légère hausse par rapport à la moyenne des années précédentes qui tourne autour de 35 000.

«Au cours des deux dernières années, nous avions été malchanceux avec la météo, ce qui n’a pas été le cas cette année», ajoute Samuel Beauchemin.

Des foules imposantes ont tout de même été observées durant le festival, dont 10 000 spectateurs, le vendredi soir, pour la prestation d’Éric Lapointe, une valeur sûre pour les organisateurs!

La course nationale du cochon graissé a une fois de plus rempli les gradins, pour une assistance d’environ 6000 spectateurs.

Un record a été enregistré au Défi Extrême de sanglier, avec 5000 personnes. «Il y a la tête d’affiche, Patrice Lemieux, et le fait que c’était juste avant le spectacle d’Éric Lapointe qui ont pu aider», souligne le porte-parole du Festival du Cochon.

«C’est n’importe quoi» -Georges Laraque

L’instigateur de toute la polémique entourant la course nationale du cochon graissé a réagi à l’installation de panneau indiquant «une surveillance policière accrue» à l’entrée du village dans les premiers jours du festival. «C’est n’importe quoi et un gaspillage d’argent. Il n’arrivera rien du tout. Tout sera calme. Il n’y a personne qui ne veut du mal à personne, a-t-il signifié dans un échange via les réseaux sociaux. J’ai déjà fait annuler la manifestation qui devait être prévue. Mon but a toujours été de renseigner et non d’inciter à la violence»

Deux événements sans trop de conséquence se sont finalement produits le soir de la course. D’abord, un nu vite s’est invité sur le terrain avant d’être maîtrisé au sol par les agents de sécurtié.

Quelques minutes plus tard, un militant a profité de la confusion générale pour tenter un coup d’éclat. Il a retardé quelque peu le déroulement de la course en se menottant au baril et en criant «Libération animale». Il a ensuite été traîné par les mains, couvert de boue, sous les applaudissements nourris de la foule.

Pour ce qui est des pancartes interdisant de manifester dans le stationnement et à l’entrée du site, l’organisation évaluera la pertinence de les maintenir en place.

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