D’autres étapes suivront la rencontre entre les deux ministères

Par Gerard Martin
D’autres étapes suivront la rencontre entre les deux ministères

La répétition de scènes de désolation comme celle-ci amène des spécialistes du MDELCC et du MFFP à unir leurs efforts afin d'étudier le phénomène et les remèdes à prendre.(Photo TC Media - Ghyslain Bergeron)

SAINTE-BRIGITTE-DES-SAULTS. Des spécialistes du ministère du Développement durable, de l’Environnement et la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) et leurs vis-à-vis du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) ont tenu une rencontre commune, jeudi dernier, à Trois-Rivières, pour se pencher sur un aspect du dossier de la mini-centrale hydroélectrique et du barrage de Sainte-Brigitte-des-Saults.

La tenue de cette rencontre exceptionnelle, on s’en souviendra, fait suite à une plainte logée par la Fondation Rivières, organisme voué à la conservation des cours d’eau du Québec, à la suite de la découverte de poissons morts au pied de ce barrage érigé sur la rivière Nicolet Sud-Ouest.

Représenté par Pierre Leclerc, la Fondation Rivières avait également soumis à l’attention des deux ministères un dossier rempli de questions quant à l’absence d’une passe migratoire à poissons sur cet ouvrage construit en 1992 et quant au débit réservé d’eau nécessaire dans cette portion de la rivière.

Une copie de ce dossier a été acheminée ces jours derniers au ministre responsable des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, lequel est aussi ministre responsable de la région 04.

En «temps et lieux opportuns»

Dans une correspondance avec M. Leclerc, Stephanie Lachance, de la Direction de la gestion faune Mauricie et Centre-du-Québec, lui a fait savoir que cette première rencontre aura permis de planifier des étapes techniques à venir.

«De fait, il manque encore quelques informations à mesurer au terrain avant de livrer les avis. Le contexte des vacances estivales et des différentes unités de deux ministères impliqués fait en sorte que les agendas sont complexes à arrimer. Cela étant dit, tout est mis en œuvre pour compléter les travaux techniques et ensuite terminer les analyses professionnelles dans les meilleurs délais possibles», a exprimé Mme Lachance en promettant que les informations pertinentes au public seront livrées en «temps et lieux opportuns».

Reste donc à attendre les avis en question, lesquels pourront être commentés par les intéressés dont la Fondation Rivières, le moment venu, on peut en être certain.

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