PIERREVILLE. La Sûreté du Québec a dépêché une dizaine d’enquêteurs à Pierreville, mardi après-midi, pour un blitz de cueillettes d’informations afin de retrouver l’homme de 75 ans porté disparu.
Du porte-à-porte était au menu pour tenter d’obtenir des indices qui pourraient permettre d’orienter les recherches afin de retrouver Yvon Guévin.
«Nous n’avons pas points précis parce qu’il n’y a pas de «dernière fois vu». Nous voulons avoir des informations de gens qui l’auraient vu dimanche ou dans les jours précédents», explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Hugo Fournier.
Tous les rangs du secteur seront ratissés à nouveau, tout comme les abords de la rivière Saint-François. «Nous les avons déjà faits, mais nous allons les revérifier au cas où», mentionne Hugo Fournier.
Des opérations doivent également avoir lieu dans le Nord de La Tuque, où l’homme avait l’habitude d’aller à la pêche. «Son attirail de pêche est resté à la maison, mais on ne prendra pas de chance et des effectifs iront vérifier certains points qu’il avait l’habitude de fréquenter», assure le porte-parole de la SQ en Mauricie/Centre-du-Québec.
Le téléphone ne dérougit pas
Les citoyens du Bas Saint-François ont été très actifs au cours des dernières heures pour tenter de retrouver l’homme de 75 ans.
Plusieurs quatre roues et bateaux se sont lancés à la recherche selon ce que nous ont raconté des membres de sa famille qui était sur place, lors du point de presse organisé par la Sûreté du Québec.
«Le téléphone ne dérougit pas. Tout le monde veut avoir des nouvelles», souligne sa fille, Dominique Guévin.
M. Guévin est parti sans laisser de note, contrairement à son habitude. «Peut-être qu’il n’allait tellement pas loin que ça ne valait pas la peine, commente-t-elle. On est très inquiet. S’est-il perdu? A-t-il eu un malaise sur le bord de la rivière? A-t-il été suivi? Attaqué? On voit tellement de choses à la télévision, qu’on ne sait plus…»
Il faut dire qu’Yvon Guévin était un homme très connu et très apprécié dans le milieu en raison de ses nombreuses implications. «Même les gens de ma génération le connaissent. Il est mieux connu sous le nom de «papi», ajoute sa petite-fille, Marie-Pier Guévin-Michaud.
