Le défilé épargné par les orages

Par Jessica Ebacher
Le défilé épargné par les orages

DRUMMONDVILLE. Les orages violents annoncés pour la soirée n’ont finalement pas eu raison du défilé international de mardi. La pluie s’est toutefois immiscée dans l’activité, sans pour autant empêcher les milliers de spectateurs d’assister au spectacle.

Moins d’une heure avant le début, quelques gouttes isolées tombaient du ciel. Vers 21 h 30, la pluie a débuté sans trop gêner les artistes qui défilaient. Moins d’une demi-heure plus tard, elle a cessé, donnant un moment de répit à l’événement.

Musiciens et majorettes ont ouvert la marche. Des «cheerleaders» qui étaient soulevées par leurs confrères et consœurs au-dessus de leur tête et rattrapées après quelques vrilles ont suivi. Un groupe de scouts a par la suite donné l’eau à la bouche aux becs sucrés en défilant avec des guimauves géantes, plus grosses que leur tête, qui semblaient grillées juste à point et qui étaient embrochées sur des baguettes.

C’est tout de suite après que le thème de l’activité, soit «Jukebox du Mondial» a été présenté. Un groupe d’Elvis incitaient la foule à danser avec eux. Des danseurs de Rock’n’roll et des filles chaussées d’anciens modèles de patins à roulettes les accompagnaient. La mise en scène du défilé était signée Josianne Jodoin. Au fil de l’événement, des classiques québécois, comme la Bottine souriante, des succès nord-américains actuels, des chansons disco et du country ont été mis de l’avant.

Le groupe disco était particulièrement éclaté. Les danseurs portaient des perruques en forme de micro – et bien attachées pour éviter qu’elles s’envolent – et dansaient au rythme de la musique. Ils étaient suivis de professionnelles du hula houp, de jongleurs et d’un groupe d’enfants aux chapeaux brillants. La plupart de leurs accessoires étaient lumineux.

Quelque 450 artistes venus des quatre coins du monde ont participé au défilé. Les troupes de l’Autriche, du Brésil, de la Colombie, de l’Écosse, de la Finlande, de l’Inde, du Mexique, de la République Dominicaine, de Taïwan et l’ensemble hôte, Mackinaw, étaient présents. Le groupe de la Croatie était toutefois absent. Cette dernière craignait que la pluie abime ses costumes traditionnels.

Tous les haut-parleurs étaient recouverts de sacs de plastique. Les musiciennes de Taïwan étaient pour leur part bien protégées. Elles étaient la plupart à l’abri, sous un grand sac de plastique transparent. Quelques danseuses de l’ensemble écossais portaient aussi ce même type d’imperméable improvisé.

Vers 22 h 30, alors que la pluie et le vent commençaient à gêner artistes et spectateurs, le pas a semblé s’accélérer. Le défilé s’est terminé avec des représentants du 200e de Drummondville, puis des Jeux du Québec, pour inviter les festivaliers à célébrer avec eux en 2015.

 

 

Risque calculé

En après-midi, la météo et le défilé étaient parmi les sujets d’actualité sur les réseaux sociaux. Bien des gens voyaient les conditions météorologiques annoncées et se demandaient ce qui adviendrait du défilé. Il faut dire qu’il s’agissait d’un risque calculé de la part des organisateurs du Mondial des cultures, qui ont été en communications avec des météorologues d’Environnement Canada à plusieurs reprises dans l’après-midi. Ceux-ci estimaient que Drummondville allait être épargnée avant 23 h.

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