L’histoire d’un don d’archives

Par Jessica Ebacher
L’histoire d’un don d’archives

DRUMMONDVILLE. La Société d’histoire de Drummond (SHD) espère que sa nouvelle capsule vidéo génèrera un nombre important de dons d’archives.

Cette capsule se veut l’outil promotionnel le plus marquant de la campagne «Une famille deux cents histoires» mise de l’avant en début d’année par l’organisme pour convaincre les gens d’apporter de leurs souvenirs et archives à la Société d’histoire.

«L’idée était simple. Nous avions besoin d’un exemple concret et très clair de la façon dont se déroule généralement un don d’archives à la Société d’histoire et pourquoi certaines personnes le font», explique la directrice, Hélène Vallières.

L’objectif de ce projet est de démontrer concrètement en quoi consiste un don d’archives, mais vise aussi à susciter une réflexion chez la population sur la conservation de leur patrimoine personnel.

En devenant des «contributeurs d’images», les donateurs collaborent au 200e. Avec les documents et souvenirs apportés, divers projets pourront être réalisés par la SHD dans le but de faire rayonner la culture collective des Drummondvillois.

Pastis Studio Créatif avait le mandat de réaliser la vidéo. Durant les quelques minutes, les gens découvrent brièvement l’histoire de Gaétan Girard et les raisons qui l’ont mené aux portes de la SHD. En 2009, ce dernier confiait ses premiers documents personnels à la SHD.

«Nous avons la chance, à la Société d’histoire, de faire des rencontres d’exception. Ce fût le cas avec M. Girard», note Hélène Vallières.

«Ce dont nous sommes toujours très fiers, c’est lorsque nous réussissons à travers un projet de mettre en valeur une histoire personnelle, que les gens peuvent ensuite s’approprier ou dans laquelle ils peuvent se reconnaître» souligne cette dernière.

Rôle principal

Dans la capsule, Gaétan Girard, 82 ans, apporte un coffret à la SHD. «Toutes sortes de vieilles affaires» se trouvaient dans la boîte en question, notamment des photos, de vieilles factures d’épicerie datant de 1926, une vieille boîte de cigarettes et une balle de baseball de 1948-1949 signée par des joueurs professionnels en visite à Drummondville lors d’une grève dans leur ligue.

Le grand-père de Gaétan Girard possédait une épicerie. Des images de celle-ci sont montrées dans la vidéo. Des photos de famille, de chevaux, de rues drummondvilloises et de motoneiges de l’époque font partie du visuel. On y voit aussi sa tendre moitié, Marie-Marthe Girard (Bernier), jouer du piano.

«Ma plus grande fierté, c’est quand j’ai rencontré ma femme», raconte M. Girard. «J’ai réalisé tous mes rêves, du premier au dernier», ajoute-t-il au sujet de sa «vie de bonheur.»

«En 1948, le terrain de baseball était à l’ancien rond de course, en arrière du Dauphin (…) En ville, c’était tout en terre; la rue Saint-Édouard, la rue des écoles… Le boulevard Saint-Joseph, ils appelaient ça le trois. C’était aussi sur la terre. L’hiver, dans les années 1940, on avait deux roulières qui montaient sur la rue Lindsay et deux pour descendre», se remémore-t-il.

La capsule vidéo sera présentée par plusieurs partenaires diffuseurs tels que le www.journalexpress.ca (en cliquant ici) et les Cinémas RGFM.

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