«Une chance que la grenouille est passée deux fois» – Daniel Pelletier

«Une chance que la grenouille est passée deux fois» – Daniel Pelletier

Le conseiller municipal Daniel Pelletier et sa famille

Avec la débâcle qui est survenue sur la rivière Saint-François vers l’heure du souper hier, on peut dire que le pire est passé pour les riverains drummondvillois qui en sont aujourd’hui à l’étape du nettoyage de leurs résidences, celles qui sont situées dans le secteur de la rue des Voiliers, près du boulevard Allard, et et la rue Desrochers, dans le secteur de Saint-Charles.

«Une chance que nous avons fait passer la grenouille (le brise-glace de la compagnie Eco Technologie) une deuxième fois la semaine dernière, car c’est précisément à cet endroit, près du barrage, que la rupture s’est produite», a constaté ce matin le conseiller municipal Daniel Pelletier, dont la résidence sur la rue des Voiliers, a été touchée, comme une dizaine d’autres durant la journée d’hier.

«Plusieurs résidents s’étant dits inquiets de l’amoncellement des glaces qui bougeaient à peine à la hauteur de la plage municipale, une réunion s’est tenue avec l’équipe de Steven Watkins (coordonnateur adjoint aux mesures d’urgence) et le maire Alexandre Cusson a décidé aussitôt de faire passer la grenouille une deuxième fois. Plusieurs citoyens m’ont contacté ce matin pour nous féliciter de cette décision», a fait savoir M. Pelletier.

C’est lors de la dernière assemblée du conseil municipal, lundi soir, que le maire Cusson a expliqué la dépense de 65 000 dollars pour appeler en renfort le brise-glace d’Éco Technologie, un montant qui est défrayé à 50 % par le ministère de la Sécurité civile.

Ce matin, les autorités ont confirmé que le niveau de l’eau sur la rivière Saint-François est toujours à la baisse. « Il n’est pas impossible que l’eau remonte un peu, mais ça ce n’est pas trop grave. L’important, c’est que les glaces ont trouvé leur chemin. Il y avait des méchants morceaux de glace sur les rives, c’était vraiment impressionnant. Je crois que ces blocs de glace étaient plus gros que lors de la grosse embâcle de 1989 », s’est dit d’avis M. Pelletier.

«Dans ces moments-là, c’est sûr que c’est inquiétant. On voit l’eau monter et on ne sait pas quand ça va s’arrêter. Mais il y a du beau travail qui s’est fait sur le terrain. Nous ne nous sentions pas seuls. Encore ce matin, des pompiers et des équipes de la Sécurité civile, de la SQ et du SIUCQ faisaient du porte-à-porte pour fournir des pompes pour évacuer l’eau du sous-sol et des conteneurs pour recueillir des déchets générés par les inondations», a raconté M. Pelletier.

Il faut aussi noter que pour plusieurs résidents évacués, la Croix-Rouge a assuré un service de soutien.

Malgré ce qui semble être la fin du cauchemar, «la situation demeure tout de même sous surveillance», a précisé Sonia Collard, du Service des communications de la Ville de Drummondville.

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