Le hockey d’avril inspire Ratelle et Grand-Maison

Le hockey d’avril inspire Ratelle et Grand-Maison

Certains joueurs semblent avoir le don d’élever leur jeu d’un cran à mesure que les séries éliminatoires avancent. Les attaquants Joey Ratelle et Alexandre Grand-Maison, des Voltigeurs, font partie de cette race d’athlètes qui carburent à la passion et à l’émotion.

Tout feu tout flamme depuis le déclenchement du bal printanier, Ratelle s’impose comme un élément-clé de son équipe dans la série contre les Foreurs. Âgé de seulement 17 ans et malgré sa petite stature, le numéro 11 se démarque grâce à son style de jeu combatif qui n’est pas sans rappeler celui de l’infatigable Brendan Gallagher, du Canadien.

«Je suis un gars de séries. C’est une deuxième saison qui commence après le calendrier régulier. C’est du hockey intense et le fun à jouer», a lancé Ratelle, mercredi soir, après avoir aidé les siens à créer l’égalité 2-2 dans la série grâce à un gain de 3-2.

En plus de marquer son quatrième but en trois matchs, Ratelle s’est fait remarquer en bloquant deux violents tirs en toute fin de match, au moment où les Foreurs luttaient avec l’énergie du désespoir.

«Présentement, j’apporte ma contribution en offensive, mais je me concentre aussi sur mon jeu défensif, car les Foreurs ont une grosse attaque. Je finis mes mises en échec et je n’hésite pas à bloquer des lancers. En séries, c’est encore plus important de se sacrifier. Plus ça fait mal, plus tu as de chances d’aller loin», a expliqué Ratelle, qui en a été quitte pour une sévère contusion à une jambe, ce qui s’ajoute à une vieille blessure à l’avant-bras.

Martin Raymond a appris à apprécier le jeu de Ratelle avant même qu’il soit repêché en deuxième ronde par les Voltigeurs, à l’époque où il défendait les couleurs des Gaulois de Saint-Hyacinthe aux côtés de son fils, Philippe Raymond.

«Joey est toujours aussi intense et fougueux qu’à l’époque, mais il a appris à mieux contrôler ses émotions sur la glace. Il possède un instinct du tueur hors du commun lorsqu’il se trouve autour du filet», a souligné le pilote des Voltigeurs.

Alexandre Grand-Maison

Alexandre Grand-Maison en est un autre qui semble à son mieux quand le mois d’avril se pointe le bout du nez, lui qui a vécu l’expérience du tournoi de la Coupe Memorial avec les Cataractes il y a deux ans. En plus de s’avérer un poison en désavantage numérique, l’énergique ailier de 19 ans a enfilé le but vainqueur en fin de troisième période, mercredi, permettant à son équipe d’éviter de tirer de l’arrière 1-3 dans la série.

«C’est un gros but, mais je dois une fière chandelle à Golovkovs, qui est sorti du coin avec la rondelle avant de contourner le filet. J’ai simplement foncé vers le filet, puis la rondelle a dévié sur mon patin», a raconté Grand-Maison à sa sortie du vestiaire.

«Notre intensité a fait la différence en troisième période. Tout le monde y croyait. On doit maintenant continuer de jouer de cette façon, à la manière des Voltigeurs», a-t-il ajouté.

Le numéro 88 s’est également attiré les éloges de son entraîneur.

«On aime beaucoup sa polyvalence. Non seulement il est solide en défensive, mais il a de bonnes mains avec la rondelle. Et il a ce don de marquer des buts importants depuis qu’il est avec nous», a souligné Martin Raymond.

Statistiques depuis le début des séries…

– Joey Ratelle : 5-5-10 et +7 en 9 matchs

– Alexandre Grand-Maison : 5-2-7 et +2 en 9 matchs

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