Le Symposium des arts : en couleurs et en émotions

Le Symposium des arts : en couleurs et en émotions

Le Symposium des arts bat son plein jusqu’en fin de journée, dimanche, alors que les Promenades Drummondville accueillent une soixantaine d’artistes de grand talent.

Si leurs styles sont variés, toutes les œuvres exposées au cœur de la cour centrale ont un dénominateur commun. Leur beauté fascine. Et c’est leur originalité, leurs couleurs envoutantes ou les matériaux uniques qui les composent qui en sont notamment responsables.

L’Express s’est entretenu avec certains artistes présents à ce rendez-vous de la créativité.

Le modernisme de Catherine Fagnan

Le nom, mais surtout les œuvres de Catherine Fagnan circulent abondamment dans la région par les temps qui courent, que ce soit à La Muse ou à la Maison de la culture de L’Avenir où elle était en vedette cet hiver. En mai, cette Drummondvilloise prépare une exposition solo chez Axart. Cette année, elle cassait la glace au Symposium des arts UV Mutuelle.

"Je crois qu’il y a une place pour mon produit dans le marché. Chaque fois que je frappe à une porte, je suis bien reçue. Je suis contente", exprime celle qui fait de la peinture sur toile depuis trois ans. Ses créations utilisent plusieurs médiums, à l’exemple de la peinture vitrail, de la pâte à modelage et de l’acrylique.

Les commentaires qu’elle reçoit des visiteurs du Symposium l’encouragent également : "Les gens trouvent que mes œuvres sont très belles, colorées et modernes. J’ai un style qu’on ne retrouve pas souvent à Drummondville.

Le clin d’œil asiatique d’Anik Dubaere

Pour la Sherbrookoise Anik Dubaere, il s’agit aussi d’une première participation au Symposium de Drummondville comme artiste-peintre. Toutefois, elle est venue à plusieurs reprises dans le passé. "Je suis une admiratrice des autres artistes. J’aime observer comment ils interprètent la réalité", expose-t-elle.

Ses œuvres sont dynamiques, énergiques tout en étant dégageant beaucoup de sérénité. Certaines sont une sorte de clin d’œil asiatique, avec leur rond rouge. "J’éprouve une attirance pour les formes pourvues de courbes. Je m’éloigne de la rigidité", lance-t-elle.

Elle reçoit plusieurs commentaires de gens qui perçoivent l’émotion qui l’habitait au moment où elle a conçu son œuvre. "Quand je peins, c’est mon humeur qui me dicte mes coups de pinceaux", partage cette femme qui apprécie les beaux échanges que le Symposium lui permet d’avoir avec les visiteurs.

Les milliers de point de Mathieu Paquette

Pour sa part, le pointilliste Mathieu Paquette intrigue. Celui qui a reçu le prix Coup de cœur du public en 2009 lors de cet événement est de retour, après avoir poussé son art encore plus loin.

Ce concepteur graphique s’était fait connaître il y a une dizaine d’années grâce à ses portraits, sur papier, conçus à partir de milliers de petits points. Maintenant, les créations de ce Drummondvillois sont produites sur toiles, utilisant de l’encre, du vernis et de l’acrylique, qui ajoute une touche de couleur saisissante.

Une imposante toile témoigne de son nouveau genre. "Les artistes qui voient mon œuvre me disent que c’est du calibre international", laisse tomber cet artiste prometteur.

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