Jérémy Auger, la petite peste des Cataractes

Jérémy Auger, la petite peste des Cataractes
L'attaquant Jérémy Auger se plaît chez les Cataractes de Shawinigan. (Photo L'Hebdo/Samuel Duranceau-Cloutier)

Lorsqu’il est débarqué à Shawinigan à la période des transactions, l’attaquant Jérémy Auger était bien conscient qu’il passait d’une équipe aspirant aux grands honneurs à une luttant pour une place en séries éliminatoires. Malgré tout, la petite peste n’a pas hésité à relever le nouveau défi qui lui était proposé.

Choix de deuxième ronde (36e) des Voltigeurs de Drummondville en 2012, Jérémy Auger a été sacrifié par le directeur général Dominic Ricard dans la transaction Frédérick Gaudreau. «J’ai été échangé d’une équipe dans le haut du classement à celle qui était en dernière position. Disons que je m’en attendais un petit peu. Les rumeurs avaient commencé à circuler lorsqu’on avait mis la main sur Gaudreau. Certaines disaient qu’un 17 ans allait prendre le chemin de Shawinigan. J’ai essayé de ne pas penser à tout ça et de contribuer du mieux que je pouvais aux succès des Voltigeurs. J’avais un rôle fixe et peu à peu, il a diminué. Je me suis dit que j’allais peut-être être le joueur échangé et lorsque c’est arrivé, ça a été un bon sentiment», a raconté Auger, qui porte le numéro 11 avec sa nouvelle équipe.

Ce dernier a développé une belle complicité avec l’attaquant Alexandre Grand-Maison à ses premiers matchs sous les ordres de Martin Bernard, mais le destin a envoyé le numéro 22 à Drummondville quelques semaines plus tard. «Je ne regrette vraiment pas cet échange. Lorsque je suis arrivé, ça a immédiatement cliqué avec Grand-Maison et D’Aoust. Alex a été échangé et je suis content pour lui. Malgré tout, je peux dire que ce n’est pas difficile de s’adapter à de nouveaux coéquipiers. Tout le monde s’entend bien dans le vestiaire. L’équipe a récemment gagné contre de gros clubs et nous avons démontré que nous ne sommes pas à prendre à la légère».

La petite peste

Même s’il ne mesure que 5’07 et pèse 165 lbs, Jérémy Auger adore déranger ses adversaires. «À 16 ans, j’ai accepté mon rôle de petite peste à Drummondville. J’ai encore ce rôle, mais je suis capable d’en faire plus sur la glace. J’ai une bonne vision de jeu et je suis capable de créer des chances de marquer, tout en continuant de déranger l’adversaire. J’aime sortir les meilleurs éléments adverses de leur plan de match», a-t-il mentionné.

L’entraîneur-chef Martin Bernard apprécie le travail effectué par Auger depuis qu’il est débarqué dans son vestiaire. «C’est un gars entier, qui veut réussir. Il est un passionné et fait bien les choses. Il n’a que 17 ans et fait partie du groupe avec lequel nous avons décidé de construire pour le futur».

Chose certaine, Jérémy Auger se plaît avec sa nouvelle équipe. «Lorsque je suis arrivé, il y avait une bonne atmosphère et personne ne chialait sur la situation de l’équipe. Tout le monde était positif et nous n’avons jamais lâché. Nous avons continué de grandir et le meilleur est à venir. Tout le monde accepte son rôle dans l’équipe. Nos 16 ans font du très bon travail et les quatre gars ont un impact. Ce n’est que du positif».

Les détails feront la différence

Les Cataractes de Shawinigan se retrouvent dans une lutte à cinq équipes pour trois places en séries éliminatoires. «Nous sommes capables de battre les meilleures équipes du circuit et nous savons que nous pouvons gagner contre n’importe qui, si nous y croyons. Nous voulons toujours aller chercher l’équipe devant nous au classement et nous ne sommes jamais satisfaits de notre travail. Nous ne regardons pas le classement et nous nous concentrons sur notre prochain match. Le focus est sur le moment présent et sur l’exécution des petits détails. Au final, c’est ce qui nous donnera des points», a affirmé Jérémy Auger.

Dans le vestiaire, les joueurs souhaitent à tout prix faire partie de la danse du printemps. «L’an dernier, nous avons été éliminés en première ronde et j’ai pris un mois de repos suite à nos séries. C’est vraiment long. Je comprends les joueurs lorsqu’ils disent que c’est super long. Tu as une routine tout au long de l’année et du jour au lendemain, tout tombe».

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