Viandes Giroux 1997 Inc. : un abattoir laissé-pour-compte

Viandes Giroux, est une entreprise qui a vu le jour en 1958. En 1985, elle est devenue un établissement sous inspection fédérale. Après avoir été ravagée par un incendie en 1997, elle a ouvert ses portes à East Angus, en Estrie.

Avant tout, Viandes Giroux est un abattoir possédant une capacité d’abattage de plus de 600 vaches de réforme par semaine. Cela vous étonne? Eh bien nous pouvons en dire tout autant lorsque nous lisons des citations tel que : «Il n’existe effectivement plus aucun abattoir de moyenne ou grande taille dans l’est du Canada depuis la fermeture de Levinoff-Colbex en mai 2012» Poisson, Yanick (2014, 11 janv.). « Création de la Coopérative d’abattage du Québec ». LA TRIBUNE, (Sherbrooke), p. 21.

Depuis plus de 50 ans, l’expertise de Viandes Giroux 1997 Inc. s’est développée principalement au niveau de trois champs d’activités :

l’achat de vaches de réforme et l’abattage de vache de réforme et de porcs; la découpe et le conditionnement de viandes bovines, ainsi que la distribution en gros et la distribution HRI (Hôtellerie/Restauration/Institutions).

Ainsi nous abattons, découpons et transformons à même notre établissement, en plus d’offrir le service d’abattage à forfait.

Comment ne pas être choqué de constater que l’on fait fi de notre existence. Depuis le projet de création de la Coopérative d’abattage du Québec, on véhicule à tort de l’information tel que : «(…) les producteurs n’ont d’autre choix que d’envoyer leurs animaux en Ontario ou aux États-Unis» Samson, Claudette (2014,11 janv.). «Offre d’achat pour l’abattoir Levinoff-Colbex ». LE SOLEIL, (Québec), p. 35.

Nous voulons que les faits soient rétablis. Depuis la fermeture le Levinoff-Colbex, nous sommes grimpés au premier rang, obtenant ainsi le titre de plus grand abattoir de bovins de réforme au Québec. Bien que notre taille soit beaucoup plus modeste que Levinoff-Colbex l’était au moment de sa fermeture, il n’en demeure pas moins que notre place est bien établie et cela depuis bon nombre années. Depuis la fermeture de cet abattoir, nous avons multiplié les requêtes ainsi que les demandes d’aide et d’appuis tant au niveau de la Fédération des producteurs de bovins du Québec que du gouvernement, sans jamais vraiment obtenir les effets escomptés.

Le contexte économique est ardu à l’intérieur de notre industrie. Les normes d’hygiène et de qualité élevées, la compétitivité avec les géants américains et canadiens en plus de l’absence de garantie d’approvisionnement ne sont que quelques-unes des raisons qui font en sorte que nous devons constamment nous battre pour survivre.

Plus que tout, nous désirons assurer la pérennité des emplois au sein de notre entreprise. Nous sommes convaincus que cela doit débuter par le rétablissement du portrait de la situation réelle au Québec. Pour ce faire, nous croyons que les médias ont une responsabilité à l’égard des informations véhiculées. Afin de rétablir les faits, il serait de mise de prendre le pouls de cette réalité auprès du seul abattoir de vaches de réformes de taille respectable au Québec toujours en vie, soit Viandes Giroux 1997 Inc.

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