Le site d’enfouissement de Saint-Nicéphore n’est pas suspect

Le site d’enfouissement de Saint-Nicéphore n’est pas suspect
Photo d'archives

Si différents terrains de moindre importance sont répertoriés dans la région au sein du registre des terrains contaminés du MDDEFP, le site d’enfouissement de Waste Management, situé dans le secteur Saint-Nicéphore à Drummondville, brille par son absence.

Fait surprenant : le ministère n’aurait pas d’information qui laisserait présumer que le site en question soit contaminé, d’expliquer Mme Lemieux. Ce statut est attribuable aux membranes de protection qui couvrent le fond et les parois des cellules d’enfouissement, qui permettent de récupérer les eaux et les gaz dans des systèmes de traitement. "Notre terrain est probablement l’un des plus documentés. (…) On a passé au travers une étude d’impact qui a fait l’objet d’audiences publiques", rappelle Martin Dussault, directeur des affaires publiques chez Waste Management. Les analyses de ces études ont été passées au peigne fin par un comité d’experts et le public. "Notre industrie est sévèrement encadrée", plaide-t-il.

Une vie après l’enfouissement

Waste Management détient un décret d’exploitation qui lui permet de poursuivre ses activités sur le site de Saint-Nicéphore pour une période de 5 à 7 ans. Dans l’éventualité d’une fermeture lorsque le site arrivera à pleine capacité, l’endroit pourrait emprunter une nouvelle vocation communautaire et récréative.

Ailleurs en Amérique du Nord, des sites ont été convertis, si bien que des sentiers pédestre ou de ski de fond y ont été aménagées, ou encore des pistes de BMX pour les jeunes. Des lieux d’enfouissement ont même été métamorphosés en terrain de golf. "Il s’agit d’être créatifs et de voir comment, avec les intervenants de la communauté, on peut développer des activités sur une propriété comme la nôtre", communique M. Dussault.

Lorsque les zones d’enfouissement des déchets sont remplies, leur fermeture implique d’apposer une membrane d’étanchéité visant à les recouvrir. Pendant 20 à 30 ans, les cellules doivent faire l’objet d’un suivi environnemental. Au cours de ce délai, il n’est pas à propos d’y construire des infrastructures. "Or, en périphérie, les terrains peuvent avoir une nouvelle vocation. La transformation se fait graduellement", indique le directeur.

Consultez la carte interactive des terrains contaminés ICI

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