Gyrophares verts: le dossier est relancé

Par Joanie Mailhot
Gyrophares verts: le dossier est relancé

Depuis plusieurs années, bon nombre de pompiers volontaires (temps partiel) et permanents réclament le droit d’installer un gyrophare vert amovible sur leurs véhicules personnels lorsqu’ils répondent à un appel, dans le but d’être identifiables par les autres conducteurs.

En 2001, un projet-pilote a été mis sur pied à Bécancour. Quelques années plus tard, la Fédération québécoise des intervenants en sécurité incendie (FQISI) a déposé un mémoire d’une trentaine de pages à l’Assemblée nationale, recommandant l’utilisation du gyrophare vert.

Ainsi, en 2008, l’article 226.2 a été proposé, afin de permettre l’utilisation du voyant lumineux, uniquement lorsque le pompier agit dans le cadre d’un événement visé par la loi. Il est cependant stipulé que le conducteur doit agir de manière à ne pas compromettre la sécurité des usagers de la route.

Or, ce règlement a été accepté, mais il n’est pas encore en vigueur, car sa mise en application n’a pas été réclamée par le ministère de la Sécurité publique. Le dossier est donc sur la glace depuis quelques années, mais à l’automne dernier, le regroupement Le gyrophare vert pour les pompiers volontaires du Québec a tenté de rouvrir le projet, en créant notamment une page Facebook.

De plus, une pétition est actuellement en ligne (jusqu’à jeudi) sur le site de l’Assemblée nationale, disponible ici.

À noter que l’Association des chefs en sécurité incendie du Québec n’est pas en faveur de l’utilisation du gyrophare vert, notamment en raison de la confusion possible avec un poste de commandement et de coordination.

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