Projet de centre commercial dans le secteur Sud

Projet de centre commercial dans le secteur Sud
Le terrain de l'ancien Club piscine sur la rue Georges-Couture détient un fort potentiel commercial. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Caroline Lepage
Les anciens locaux de Club piscine, situés sur la rue Georges-Couture à Drummondville, pourraient laisser place à un nouveau centre commercial linéaire. L’information circule à l’effet que l’implantation d’un gros joueur, tel que Super C, soit derrière ce projet auquel se grefferaient d’autres commerces connexes. Métro dément toutefois son intention. Du moins, pour l’instant.

Depuis le déménagement de Club piscine sur le bord de l’autoroute 20, les propriétaires ont mis en vente cette bâtisse d’environ 40 000 pieds carrés, qui date des années 1960. Un premier projet visant l’aménagement d’un immeuble à logements locatifs avait d’abord été soumis, et refusé.

L’offre commerciale étant déficiente dans ce secteur, Commerce Drummond tenait à attirer de nouveaux joueurs à cet endroit. «C’est un terrain qui a beaucoup de potentiel», plaide le directeur général, Guy Drouin.

De nouveaux acheteurs ont donc fait l’acquisition du bâtiment, mais leurs noms sont gardés confidentiels. Selon nos informations glanées sur le terrain, il s’agirait de Métro, ce que la compagnie elle-même n’a voulu confirmer.

Chose certaine, le sujet est un dossier chaud, de confirmer le conseiller municipal du secteur, John Husk. «Durant la campagne électorale, tout le monde dans le quartier me parlait de ce projet de supermarché. Depuis la fermeture du Provigo sur la rue Dionne, il y a une lacune importante dans le secteur. Je ne peux que souhaiter l’arrivée d’un tel commerce», indique cet élu.

L’offre est presque saturée

La croissance des quartiers Le Vigneron et du Boisé de la Marconi motive certes le développement commercial du secteur sud, comme en fait foi l’implantation de la nouvelle clinique médicale de la Marconi abritant la pharmacie Uniprix. «On ne s’occupe pas juste du bord de la 20», défend M. Drouin.

Questionné sur la capacité réelle du marché à accueillir un nouvel épicier, M. Drouin informe que l’offre est presque saturée à Drummondville. Par contre, elle varie surtout en fonction de la qualité des produits offerts, à savoir s’il s’agit du haut ou du bas de gamme. Et la tendance de l’heure est actuellement aux commerces de proximité. Conscience environnementale oblige, elle permet aux citoyens du quartier de se procurer des biens urgents, comme des denrées alimentaires, sans devoir faire des kilomètres en voiture.

Ce dernier confirme donc l’activité entourant l’implantation d’un nouveau centre commercial à cet endroit, mais n’est pas autorisé à divulguer l’identité des promoteurs intéressés. D’ailleurs, ceux-ci en sont à réaliser des études de marché afin de mieux évaluer la demande. Il est donc trop tôt pour savoir si la bâtisse actuelle sera rénovée ou démolie pour l’érection d’une nouvelle structure. En attendant qu’une décision soit prise, des visites y sont effectuées régulièrement afin de maintenir l’état du bâtiment en meilleure condition possible.

Les citoyens devront donc s’armer de patience, car une autre année risque d’être nécessaire avant que le projet soit déposé au service d’urbanisme de la Ville. La construction, le cas échéant, ne devrait pas débuter avant 2015.

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