«Moi, moi-même et un micro», l’humoriste Marko Métivier à l’état pur

«Moi, moi-même et un micro», l’humoriste Marko Métivier à l’état pur
Marko Métivier se dévoile avec son premier one-man-show.

Comme plusieurs, l’humoriste drummondvillois Marko Métivier s’est produit dans les bars et les événements corporatifs ces trois dernières années afin de se tailler une place dans le milieu. Le 26 octobre prochain, il présentera son premier one-man-show, l’aboutissement d’un rêve.

«C’est un spectacle à mon image. Je raconte des anecdotes à l’état pur et m’inspire de mon quotidien. Je parle, entre autres, de la vie de famille reconstituée, la trentaine et de ma personne. C’est un spectacle assez simpliste, sans artifice», précise-t-il.

Celui-ci précise qu’il a écrit tous ses textes. Un de ses amis, Steve Verrier, l’a cependant aidé dans son processus d’écriture.

«J’ai aussi eu la chance de compter sur l’aide précieuse de l’humoriste Korine Côté pour la script-édition», indique-t-il.

D’une durée de 90 minutes, le spectacle sera présenté à la salle Georges-Dor du Cégep de Drummondville, à 20 h. Il est possible de se procurer des billets via la page Facebook de Marko Métivier (www.facebook.com/marcolivier.metivier.18?fref=ts&ref=br_tf), chez Disques et rubans international, la Petite Fripouille et chez l’OB’CD du disque. Le coût est de 15 $.

Ce week-end sera fort occupé alors que le jeune humoriste assurera la première partie du populaire Daniel Lemire, la veille, à l’occasion d’un spectacle-bénéfice au profit des Loisirs St-Joseph.

«Ce sera une expérience extraordinaire, car c’est une de mes idoles. J’ai tout vu ce qu’il a fait. Il a une force naturelle sur scène. Même si nous n’avons pas le même style, je l’adore», affirme-t-il avec un large sourire.

Plusieurs expériences

Marko Métivier rêve d’une carrière en humour depuis belle lurette, mais ce n’est que depuis environ trois ans qu’il s’est lancé dans cette aventure.

«J’ai toujours adoré regarder des spectacles d’humour et des entrevues avec des humoristes. Il y a quelques années, j’étais dans mon salon, devant la télévision, et j’écrivais des gags. C’est ma blonde qui m’a poussé à me lancer. Peu de temps après, j’ai eu un contrat pour animer un gala de danse. J’ai eu la piqûre!», raconte-t-il.

Tous les jeudis, le Drummondvillois anime Les drôles de soirées à La Faculté Irish Pub.

Il s’est fait également remarqué à la série télévisée Comédie club à laquelle il y a participé deux fois plutôt qu’une. Cette émission fait découvrir les nouveaux talents en humour. On y présente un de leurs numéros ainsi qu’une rencontre entre ces derniers et un humoriste de renom qui agit à titre de parrain.

«En 2012, Dominic et Martin m’ont parrainé alors que cette année j’ai eu la chance de côtoyer les Chick’n swell. Puisque ça fait deux fois que je suis sélectionné pour l’émission, j’ai une place assurée l’an prochain», fait-il savoir.

Son objectif à court terme est d’abord et avant tout de promouvoir son spectacle. Il souhaite bien sûr le présenter dans d’autres villes.

«Je n’ai pas d’objectif précis de carrière. Je trouve que ça progresse rapidement. Depuis un an, je consacre entièrement mon temps à ma carrière et je peux même en vivre, donc c’est déjà un rêve accompli», laisse-t-il tomber, en ne cachant pas son désir de participer au Festival Juste pour rire.

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