Ricard a choisi les Voltigeurs plutôt que l’Avalanche

Ricard a choisi les Voltigeurs plutôt que l’Avalanche
Dominic Ricard a préféré demeurer avec les Voltigeurs plutôt que de se joindre à l'Avalanche. (Photo d'archives

Les Voltigeurs ont vu Mario Duhamel être recruté dans la Ligue nationale de hockey l’été dernier, ce qui a mené à l’embauche de Martin Raymond au poste d’entraîneur-chef. Ce que l’on sait moins, c’est que l’organisation drummondvilloise aurait également pu perdre les services de son directeur général Dominic Ricard au profit du hockey professionnel, selon une information obtenue en exclusivité par le www.journalexpress.ca et confirmée par le principal intéressé.

Engagé par l’Avalanche du Colorado en tant qu’entraîneur-chef et vice-président des opérations hockey en mai dernier, Patrick Roy a pigé dans la cour des Voltigeurs une première fois en faisant de Duhamel son entraîneur-vidéo quelques semaines plus tard. Durant la période estivale, l’ancien grand manitou des Remparts de Québec a également fait miroiter un poste à Ricard afin d’occuper diverses fonctions au sein de l’organigramme hockey des anciens Nordiques.

Après un premier refus de Ricard, qui a rapidement annoncé sa volonté de demeurer avec les Voltigeurs, Roy est revenu à la charge au cours des dernières semaines en lui proposant cette fois-ci un poste à temps partiel qui lui aurait permis de continuer à travailler à Drummondville. Le dg des Voltigeurs a finalement repoussé cette offre, préférant concentrer toutes ses énergies sur son club, pour qui il a de grandes ambitions cette saison. Somme toute, les discussions entre les deux hommes sont demeurées préliminaires.

«J’ai effectivement été approché par Patrick pour occuper différentes tâches dans l’organisation de l’Avalanche, mais le timing n’était pas bon pour moi de quitter les Voltigeurs pour le hockey professionnel. En juin dernier, j’ai pris une grosse décision : celle de travailler à temps plein avec les Voltigeurs. J’ai fait ce choix, car je voulais m’investir à 100 % avec l’équipe. C’est pourquoi j’ai dit non à l’Avalanche. Pour ce qui est d’un poste à temps partiel, même si ça m’avait intéressé, il y a un règlement qui m’empêche de le faire», a commenté Ricard dans une entrevue exclusive.

Rappelons qu’en juin dernier, Ricard a apposé sa signature au bas d’une prolongation de contrat de cinq ans avec les Voltigeurs. L’homme de hockey de 38 ans joue désormais un rôle plus accru au chapitre du recrutement des joueurs. Il a également son mot à dire dans le volet administratif de l’équipe.

«Je ne ferme pas nécessairement la porte au hockey professionnel. C’est pourquoi j’ai écouté ce que Patrick avait à me dire. Au fil des ans, j’ai développé une belle amitié avec lui. Sa présence, tout comme celle de Mario Duhamel et d’André Tourigny, font en sorte qu’il y a un lien naturel qui m’unit à l’Avalanche. Mais dans mon esprit, c’était clair à 99,9 % : c’était impossible pour moi de quitter les Voltigeurs. En bout de ligne, je vis très bien avec ma décision», a-t-il expliqué.

En l’espace d’à peine 18 mois, Ricard aura donc été courtisé à trois reprises par le milieu du hockey professionnel. Au printemps 2012, des gens associés au Lightning de Tampa Bay et au Canadien de Montréal ont sondé son intérêt, sans toutefois qu’une offre concrète ne soit déposée sur la table. Cette fois-ci, devant une proposition en bonne et due forme de l’Avalanche, Ricard a fait le choix de rester avec les Voltigeurs.

Cette saison, Dominic Ricard célèbre son dixième anniversaire au sein de l’organisation des Voltigeurs, une période durant laquelle il est devenu un homme de hockey respecté à travers l’Amérique du Nord. Le Shawiniganais est arrivé à Drummondville dans un rôle d’entraîneur-chef en 2003-2004 avant d’être promu dans le siège de dg la saison suivante. Sa gestion a mené l’équipe à la conquête de la Coupe du Président ainsi qu’à une participation au tournoi de la Coupe Memorial en 2008-2009. Il a été couronné directeur général par excellence de la Ligue de hockey junior majeur du Québec à deux reprises, en 2008-2009 ainsi qu’en 2009-2010.

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