De grands espoirs pour le «nouveau» Canimex

De grands espoirs pour le «nouveau» Canimex
L'entraîneur-chef du Canimex midget espoir de l'école Marie-Rivier

Nouvelle structure, nouveaux entraîneurs et nouveaux joueurs : la saison 2013-2014 en sera une de grandes mutations pour le Canimex de l’école Marie-Rivier, qui aspire néanmoins à se hisser parmi les meilleures équipes du circuit de hockey midget espoir québécois.

À la suite du redécoupage du territoire de Hockey Estrie, le Canimex a recruté dix joueurs originaires de la région de Drummondville et sept joueurs du secteur des Bois-Francs. La formation est désormais dirigée par le Drummondvillois Pierre Bergeron, qui, à ses premiers pas en tant qu’entraîneur-chef, estime pouvoir miser sur un alignement bien équilibré.

«On possède de bons outils à toutes les positions, ce qui fait de nous une équipe très diversifiée. On compte sur plusieurs gros bonhommes, mais on a aussi énormément de vitesse. Notre principale force se situe en défensive. On mise sur quelques solides défenseurs ainsi que sur deux gardiens très stables en Émilien Boily et Antoine Boislard», a expliqué Pierre Bergeron, qui instaure lentement son système de jeu auprès de ses protégés.

«Il reste maintenant à améliorer notre éthique de travail, qui laisse parfois à désirer, et à développer notre sens du hockey, a-t-il poursuivi. Nos joueurs doivent comprendre que le talent ne veut pas tout dire. Il faut savoir prendre les bonnes décisions dans les bons moments afin d’éviter les revirements critiques. Il y a donc encore beaucoup de travail à faire d’ici Noël.»

Autrefois réservé aux joueurs de 15 ans, le réseau midget espoir québécois accueille cette année jusqu’à cinq joueurs de 16 ans par équipe. Le Canimex a retenu les services de trois de ces vétérans.

«Leur présente nous nous aide beaucoup. Cette décision de Hockey Québec a permis de hausser le calibre de jeu partout à travers la ligue», a fait valoir Pierre Bergeron.

Composé de 28 parties, le calendrier régulier du Canimex sera ponctué par trois tournois. Toutes les équipes du circuit participeront aux séries éliminatoires, dont le format reste toutefois à déterminer.

«On vise de terminer dans le premier tiers du classement général, mais on ne veut pas regarder trop loin. C’est pourquoi on s’est fixé des objectifs par tranches de quatre matchs», a indiqué Pierre Bergeron.

Le Canimex a d’ailleurs entamé sa saison du bon pied, dimanche, à Beaupré, en renversant les Cyclones de Québec par le pointage de 4-2. Le défenseur de 16 ans Maxim Ferland a réussi un tour du chapeau. Les visiteurs ont dominé 42-24 dans la colonne des lancers.

«Notre avantage numérique peut faire mal à l’adversaire. Les trois buts de Ferland ont été marqués sur des tirs de la pointe puissants et précis», a raconté Pierre Bergeron.

Après deux saisons en tant qu’entraîneur-adjoint, d’abord au niveau bantam AA, puis midget espoir, Pierre Bergeron dit se plaire plus que jamais dans ses nouvelles fonctions. L’ancien capitaine des Remparts de Québec est secondé dans ses tâches par le Drummondvillois Maxime Bélanger, un ancien adversaire dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

«J’avais déjà la piqûre du coaching, mais je l’ai encore plus qu’avant. Maxime et moi, on s’investit beaucoup dans l’équipe. On est plongé dans le hockey à 100 % jour après jour. Partir de zéro avec un groupe de joueurs en début d’année, puis monter les échelons avec eux, c’est un défi que j’adore. Plusieurs de nos jeunes ont d’ailleurs un potentiel énorme qui pourrait les mener jusque dans le hockey midget AAA ou le junior majeur», a partagé Pierre Bergeron, qui se décrit comme un entraîneur à la fois intelligent et humain.

«Je suis un coach très technique, mais mon sens de l’humour me permet de détendre l’atmosphère dans certaines situations»

Le Canimex ouvrira sa saison locale en accueillant les Élites de Beauce-Appalaches, ce samedi après-midi, à Kingsey Falls, puis le Collège français de la Rive-Sud, le lendemain soir, à l’Olympia Yvan-Cournoyer.

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