Jérome Verrier se sent d’attaque

Jérome Verrier se sent d’attaque
Le Drummondvillois Jérome Verrier a réalisé un rêve d'enfance en enfilant un uniforme de la LNH

Fraîchement débarqué de l’Ouest canadien, où il a eu l’occasion de se frotter à certains des meilleurs espoirs de la Ligue nationale de hockey (LNH) dans le cadre du camp des recrues des Jets de Winnipeg, le Drummondvillois Jérome Verrier se sent d’attaque pour aider les Voltigeurs à connaître une saison à la hauteur des attentes.

Disputé à Penticton, en Colombie-Britannique, la Classique des jeunes étoiles opposait les meilleurs prospects des Jets, des Sharks de San Jose, des Oilers d’Edmonton, des Flames de Calgary et des Canucks de Vancouver. Verrier a été impliqué dans deux des trois parties de son équipe, étant tenu à l’écart de la feuille de pointage. L’attaquant de 19 ans s’est néanmoins démarqué par son style de jeu habituel, à la fois énergique, intelligent et combattif.

«J’ai adoré mon expérience. On a été bien traités par les Jets, une organisation de première classe. Dans la première partie, j’étais un peu nerveux. Je serrais mon bâton un peu trop. Porter le chandail d’une équipe de la LNH, c’était mon rêve de p’tit gars, alors ça m’a fait un p’tit quelque chose. Dans le deuxième match, j’ai tout donné et j’ai profité du moment. J’ai commencé sur la quatrième ligne et j’ai fini sur la première, aux côtés de Mark Scheifele, un gars qui possède déjà de l’expérience de la LNH», a raconté Verrier, qui a notamment affronté ses coéquipiers Christophe Lalancette et Nikolas Brouillard, des Sharks.

Même s’il n’a pas été en mesure de convaincre la direction des Jets de l’inviter au camp principal de l’équipe ou de lui accorder un contrat, Verrier est revenu à Drummondville avec le sentiment du devoir accompli. Ce premier contact avec le hockey professionnel lui a permis de faire le plein de confiance à l’aube d’une saison qui pourrait s’avérer déterminante dans la suite de sa carrière.

«Les Jets m’ont dit qu’ils ont aimé ce qu’ils ont vu. Ils vont garder un œil sur moi cette saison. Mon but est de recevoir une autre invitation l’an prochain. Je dois continuer à m’améliorer pour atteindre le rythme des professionnels», a expliqué Verrier, qui a dominé ses coéquipiers au chapitre des buts (35), des points (75) et des minutes de punition (116) la saison dernière en plus d’enfiler neuf buts gagnants, un sommet dans le circuit Courteau.

«Je dois encore travailler sur mon jeu, qui n’est pas parfait. Je veux polir mon côté défensif, pour devenir un joueur qui ne donne rien à l’adversaire tout en créant des chances de marquer. Il y a aussi mon aspect physique que je veux retrouver. Je trouve que je l’ai un peu délaissé la saison dernière», a ajouté l’athlète de six pieds et 182 livres, qui amorcera la saison au sein du premier trio des Voltigeurs, à la droite de Matthew Boudens et Christophe Lalancette.

Affamés

Collectivement, Jérome Verrier et ses coéquipiers devront composer avec de plus grandes attentes cette saison, une pression qui vient tant de l’intérieur que de l’extérieur de l’organisation.

«On est tous vraiment affamés. Plusieurs joueurs de l’équipe, dont moi, n’avons pas encore vécu de grosse saison depuis notre arrivée dans le junior. Cette année, tout le monde est déterminé à se rendre loin. On veut tous gagner», a assuré Verrier.

En lever de rideau de la saison 2013-2014, les Drummondvillois retrouveront les Huskies de Rouyn-Noranda, ce vendredi soir, au Centre Marcel-Dionne. Les vétérans de l’équipe ont encore frais en mémoire l’élimination hâtive que leur ont fait subir leurs rivaux de la division Telus Ouest.

«Ça fait depuis la mi-août qu’on est sur la glace. On a hâte que les choses sérieuses commencent et de retrouver nos fans. Notre élimination de l’an dernier, on l’a encore sur le cœur. On leur en doit une. On ne veut surtout pas que ça se reproduise cette année», a conclu Jérome Verrier.

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