Un tableau numérique «des ligues majeures» à l’Aqua complexe

Un tableau numérique «des ligues majeures» à l’Aqua complexe

L’Aqua complexe de Drummondville n’en finit plus de faire parler de lui dans le monde de la natation québécoise. Déjà doté d’installations ultramodernes, le complexe sportif jouit désormais d’un tableau numérique géant, un appareil sophistiqué qui a nécessité un investissement de 85 000 $ de la Ville de Drummondville.

Surplombant la piscine de 25 mètres de l’Aqua complexe et ses dix couloirs de nage, ce tableau numérique égale les plus hauts standards en matière d’infrastructures aquatiques au Québec. En affichant instantanément les résultats des compétiteurs durant les épreuves de natation, cette nouvelle acquisition permettra d’attirer des compétitions majeures à Drummondville.

«Aujourd’hui, l’Aqua complexe est vraiment rendu dans les ligues majeures de la natation! On fait l’envie de toutes les piscines du Québec, même celle du bassin du Parc olympique de Montréal», a lancé la directrice générale du Réseau aquatique de Drummondville, Lucie Roy, lors d’une récente visite guidée de l’endroit.

«L’Aqua complexe offrait déjà des facilités ultramodernes. Il ne manquait plus que ce tableau numérique pour compléter nos installations à la fine pointe de la technologie», a renchéri le conseiller municipal drummondvillois Roberto Léveillée, en rappelant que l’établissement a été construit au coût de quelque 17 millions de dollars en 2011.

D’une dimension de dix pieds par six pieds, ce tableau est relié à dix plaques de touche électroniques installées sous l’eau, en dessous des plots de départ, ce qui permet de calculer le temps des nageurs. Un système informatisé se charge de diffuser ces données sur le tableau vidéo aménagé sur l’un des murs de l’Aqua complexe.

Le nouveau «joujou» du Réseau aquatique de Drummondville a été mis à l’épreuve la fin de semaine dernière, alors que pas moins de 285 nageurs du Québec se sont fait la lutte dans le cadre du championnat provincial d’été dans la catégorie P1. Sanctionnée par la Fédération québécoise de natation, cette importante compétition a impliqué 25 clubs, dont les hôtes, les Requins de Drummondville.

«Ce tableau a facilité le déroulement de l’événement, car la collecte des données se fait maintenant automatiquement. Dans le passé, les saisies se faisaient manuellement par des officiels, à l’aide d’un chronomètre. La nouvelle façon de faire est plus précise», a expliqué Lucie Roy.

«Ce tableau vidéo offre de nombreuses autres possibilités. On peut y afficher des commanditaires, des messages divers, des animations ou des résultats sportifs. Nous comptons bien l’exploiter à son plein potentiel dans le futur», a-t-elle ajouté.

À ce chapitre, les Requins viennent de décrocher l’organisation du championnat provincial d’hiver dans la catégorie P1. C’est donc dire que l’élite de la natation québécoise se donnera à nouveau rendez-vous à Drummondville, du 14 au 16 février 2014.

«Ce genre d’événement génère des retombées économiques considérables pour la région. Près de 300 nageurs ainsi que 80 officiels, entraîneurs et bénévoles se déplacent à Drummondville pendant trois jours pour y participer», a précisé Lucie Roy.

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