Michel Viens confiant malgré l’ampleur du mandat qui l’attend

Michel Viens confiant malgré l’ampleur du mandat qui l’attend
Michel

Michel Viens avait les yeux et les oreilles grands ouverts à Saguenay, du 1er au 9 mars, où il a vécu de l’intérieur la 48e finale des Jeux du Québec d’hiver. Le directeur général du comité organisateur de la 50e finale des Jeux du Québec, qui se dérouleront à Drummondville à l’hiver 2015, est revenu de cette mission d’observation rempli de confiance malgré l’ampleur du mandat qui l’attend.

En compagnie de sa garde rapprochée, Michel Viens s’est imprégné de l’atmosphère des Jeux en assistant à l’ensemble des activités entourant la plus grande fête du sport pour les jeunes athlètes québécois. Du transport à la sécurité des participants, en passant par le service médical, l’hébergement et l’alimentation, les membres de la délégation drummondvilloise ont pu constater comment les organisateurs s’y sont pris, au quotidien, pour faire de cet événement un véritable succès.

«C’était un incontournable pour nous d’être là, car c’était notre dernière chance de vivre une finale d’hiver avant la nôtre. On ne pouvait pas manquer ça. On est revenu de ces dix journées intensives fatigués, mais avec un bagage d’informations incroyable», a témoigné Michel Viens en entrevue avec L’Express.

«Ça ne nous empêchera pas d’assister aux prochains Jeux d’été, à Longueuil, en 2014, a-t-il poursuivi. Mais comme on sera à seulement six mois de notre événement, on sera alors en mode peaufinage.»

Au fur et à mesure qu’il prenait des notes, Michel Viens a pu constater l’ampleur du défi qui attend son équipe d’ici deux ans.

«Lors de chacun des deux blocs de compétition, la ville accueille ni plus ni moins que 11 ou 12 championnats provinciaux simultanément! C’est sans compter toute la programmation complémentaire, dont les activités culturelles ainsi que les cérémonies d’ouverture et de fermeture. C’est une mission incroyable», a mis en contexte celui qui occupe le poste de directeur général de l’organisme Loisir Sport Centre-du-Québec depuis de nombreuses années.

Plus que tout, la générosité légendaire des gens du Saguenay qui a marqué Michel Viens.

«On a été reçus comme des rois, a-t-il confié. Je dirais d’ailleurs qu’il y a une similitude entre les gens de Drummondville et ceux du Saguenay dans leur niveau d’accueil. Les organisateurs ont été d’une grande générosité, mais aussi d’une grande sagesse : ils comprennent que le phénomène des Jeux du Québec doit survivre et s’améliorer d’une finale à l’autre. On va garder le contact avec eux : ils sont notre source d’informations.»

Aux dires de Michel Viens, la communication organisationnelle représentera le principal défi du comité organisateur drummondvillois.

«Si 3000 personnes doivent communiquer ensemble, aussi bien qu’elles parlent le même langage. Ce que le directeur général pense en haut, la personne qui s’occupe du stationnement en bas doit savoir le communiquer, a-t-il imagé. C’est pourquoi il est important de planifier longtemps d’avance. Quand les Jeux vont commencer, il faudra être prêt», a expliqué celui qui se considère comme un chef d’orchestre capable de mettre en valeur les compétences de chacun de ses acolytes.

Durant son périple au pays des géants, Michel Viens a également pu constater que son objectif d’infléchir la courbe des coûts associés à la présentation d’une finale provinciale des Jeux du Québec est plus que jamais primordial. On sait que Drummondville a prévu un budget de 5,2 millions $ pour accueillir les Jeux de 2015, une diminution importante en comparaison avec les montants dépensés par les derniers milieux hôtes de l’événement. Le directeur général de la 50e finale veut que Drummondville marque l’histoire des Jeux du Québec, rien de moins!

«L’enjeu est grand : il s’agit de la démocratisation du phénomène des Jeux du Québec, a insisté Michel Viens. On souhaite que les villes de moyenne envergure, et pas seulement les grandes agglomérations, puissent encore se porter candidates dans le futur. Pour y parvenir, on devra innover. Ça ne veut pas dire d’être «cheap», mais plutôt d’adopter des stratégies pour produire un événement de qualité, mais économique. Par exemple, on pense qu’il est temps de remettre la finale provinciale davantage dans les mains des bénévoles.»

«À Drummondville, dont l’histoire est faite de grands événements, la quantité et la qualité de nos bénévoles nous permettent cette audace. En misant sur les forces de notre milieu, on est très confiants de mettre sur pied des Jeux qui passeront à l’histoire», a conclu Michel Viens.

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