L’écrivain Michel Langlois présente «Le Retour»

Par Maxime Rioux
L’écrivain Michel Langlois présente «Le Retour»

L’auteur Michel Langlois était récemment de passage dans les bureaux de L’Express afin de présenter le troisième tome de sa saga intitulée <@Ri>Ce pays de rêve<@$p>. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Il y a quelques jours, l’auteur Michel Langlois était de passage dans les bureaux de L’Express afin de présenter le troisième tome de sa saga intitulée Ce pays de rêve. Ayant pour nom Le Retour, ce nouveau bouquin allie encore une fois faits historiques et histoire fictive.

Le mot prolifique s’applique à merveille à propos de Michel Langlois. En effet, rares sont les auteurs qui peuvent se targuer d’avoir écrit quatre romans de 400 pages en huit mois. C’est pourtant ce qu’a fait M. Langlois de la fin novembre 2011 au mois d’août 2012.

«J’ai beaucoup écrit au cours des dernières années et plusieurs de mes livres sont déjà chez l’éditeur (Hurtubise), prêts à être mis sur les tablettes des magasins. Six romans et un recueil de nouvelles sont ainsi en attente», partage l’auteur.

Ainsi, ce dernier pourrait prendre congé maintenant tout en sachant que des livres sortiront chaque année jusqu’en 2015. Ce n’est cependant pas le plan de M. Langlois, pour qui l’écriture est visiblement un geste vital.

La première saga de Michel Langlois, La force de vivre, vendue à plus de 100 000 exemplaires, est désormais disponible en France.

«Ils ont fait un seul volume de 900 pages avec les trois sagas», expose M. Langlois.

Romans à venir

Quatre autres volumes d’une nouvelle saga seront disposés sur les tablettes des librairies l’automne prochain. Cette fois, l’action se déroulera à l’Île d’Anticosti.

«Je connais par coeur l’histoire de l’Île d’Anticosti, partage l’homme de lettres qui a travaillé sa vie durant aux Archives nationales, dans la Vieille Capitale. L’île a notamment été vendue à un Français en 1895 et cette transaction a changé complètement le portrait. Les gens étaient propriétaires de leur maison, mais pas de leur terrain, ce qui provoquait bien des choses», raconte-t-il.

Le titre de cette prochaine saga sera Gardien de la lumière. La lumière, dans ce contexte, sera celle d’un phare.

Le Retour

Lorsqu’il évoque les histoires racontées dans ses livres, le visage de Michel Langlois s’illumine. Écoutons-le donc parler de son plus récent bouquin, Le Retour.

«Marcellin Perré, mon personnage du tome 2, après un exil forcé en France revient au pays au bout de cinq ans avec son épouse et leurs deux jeunes enfants. Il veut s’acheter une seigneurie, mais il n’y en pas à vendre si bien qu’il finit par se construire un manoir au bord du fleuve entre les seigneuries de Varennes et de Verchères dont il devient le notaire. À travers son travail et l’éducation de ses enfants, c’est tout le contexte de vie de nos ancêtres à cette époque-là que j’ai voulu rappeler, c’est-à-dire les difficultés de s’établir, le souci du pain quotidien, leur vie constamment menacée par les Iroquois, le souci de faire instruire les enfants pour qu’ils réussissent dans la vie», raconte M. Langlois. Le tout enrobé dans le déroulement des grands événements qui marquent la vie au pays.

Marcellin envoie ses garçons Renaud, Simon et Clément étudier au Séminaire de Québec. Le premier, Renaud, se fera militaire, le second, Simon, deviendra cartographe et le dernier, Clément, sera quant à lui considéré comme le mouton noir de la famille. C’est d’ailleurs lui qui est le personnage principal du quatrième et dernier tome de cette saga qui paraîtra le printemps prochain. Nous suivons également la vie des filles Françoise, surnommée Fanchon, qui va se marier et avoir une vie passablement mouvementée comme ses frères Renaud et Simon et, enfin, celle de Marie, qui veillera sur ses parents vieillissants.

Ce qu’il y a de particulier de ce troisième tome c’est qu’on y trouve deux appendices, le premier qui est le Livre de raison de Radegonde, la mère de famille qui inscrit en marge de ses livres de comptes des réflexions lesquelles sont regroupées dans l’appendice 1. Dans l’appendice 2, on retrouve les lettres adressées par Renaud à ses parents par lesquelles nous apprenons ce que fut sa vie.

La narratrice de ce troisième tome est la préceptrice des enfants. Elle va déplorer le fait qu’elle ne peut pas parler de Clément le dernier garçon, mais nous apprendrons sa vie au quatrième tome.

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