Chartres-Arthabaska: un jumelage prolifique

Une quinzaine de membres du Barreau de Chartres, en France, sont actuellement chez nous dans le cadre d’un jumelage avec le Barreau d’Arthabaska qui réunit les avocats de Victoriaville, Thetford Mines et Drummondville.

Lors d’une visite officielle de l’hôtel de ville de Drummondville, mardi, où était présent le bâtonnier du Québec, Me Louis Masson, les visiteurs ont dit apprécier leur séjour qui a pour effet à la fois «d’élargir des contacts et d’apprendre les uns des autres», comme l’a souligné la mairesse Francine Ruest Jutras.

Aux yeux de Me Masson, qui représente près de 24 000 avocats au Québec, cet échange franco-québécois sert trois objectifs: «Nous devons prendre soin de nos liens privilégiés avec la France. Cela nous conforte dans nos choix et nous permet d’échanger sur les problèmes de justice, bien que, ici au Québec, on doit naviguer avec le droit civil et le Common law. En deuxième lieu, les avocats québécois ont de plus en plus à travailler avec des clients européens, ce n’est plus aussi exceptionnel qu’avant. Troisièmement, ce jumelage contribue à notre rayonnement, autant en France, en Europe qu’en Afrique francophone. Nos avocats peuvent pratiquer en France et, d’ailleurs, le taux de passage est de 80 % à l’examen. Autrement dit, plus on a de liens, plus on donne de meilleurs services», a résumé Me Masson.

Me Sylvie Leroy, qui est madame le bâtonnier de Chartres, a parlé d’un grand honneur pour elle et ses confrères d’être reçus à Drummondville. «Il faut miser sur nos points de rapprochement. Chaque fois que nous venons au Québec, nous avons toujours l’impression de vous avoir quitté hier. C’est sans doute ce qui explique les liens si forts qui existent entre la France et le Québec et qui mettent en évidence nos valeurs communes», a-t-elle fait observer.

Me Fannie Côtes, bâtonnière d’Arthabaska, a rappelé que le jumelage Arthabaska-Chartres existe depuis l’an 2000 et «n’est pas près de disparaître».

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