Frédérique Mousseau prend plaisir à fréquenter l’école des grands!

Par Maxime Rioux
Frédérique Mousseau prend plaisir à fréquenter l’école des grands!

Originaire de Drummondville, membre de la chorale Gospangels et connue pour avoir pris part à de nombreux événements artistiques à titre de chanteuse et de comédienne, la jeune Frédérique Mousseau évolue depuis deux ans dans la grande famille de «La Mélodie du bonheur», un spectacle à grand déploiement présenté à Montréal et à Québec et dont la mise en scène est signée Denise Filiatrault. L’Express a rencontré la jeune artiste, samedi après-midi, alors qu’elle était de passage à la Maison des arts Desjardins pour une pratique en compagnie des autres enfants de la famille Von Trapp.

Frédérique Mousseau cumulait déjà de nombreuses expériences, la plupart vécues à Drummondville dans le cadre de prestations diverses. La jeune femme, qui chante au sein de la chorale Gospangels depuis plusieurs années, a notamment incarné la petite fille aux allumettes dans une production présentée au Village québécois d’antan (2008). Cette même année, elle avait agi en tant que choriste pour Marie-Élaine Thibert dans le cadre d’une émission spéciale de Noël diffusée à sur le réseau TVA (elle avait aussi chanté une pièce en solo).

Élève de deuxième secondaire inscrite dans le programme de danse de l’école Jean-Raimbault. Frédérique Mousseau doit toutefois prendre les bouchées doubles pour arriver à réussir à la fois à l’école et sur scène.

«Quand ce projet a commencé, j’étais en sixième année et c’était plus difficile, admet-elle. Il y avait même de la jalousie de la part de certains élèves à l’école. Par contre, depuis que je suis au secondaire, ça se passe bien. Les autres savent que je fais ça et les professeurs aussi. Quand je rate des cours, je dois les reprendre. Il m’arrive parfois d’aller à l’école pendant que les autres élèves sont en congé pour reprendre des tests», explique l’adolescente de 13 ans.

«Frédérique est à son affaire et ça se déroule très bien. Elle travaille fort», confirme sa mère, Nancy Lussier, qui est directrice de la Maison Marie-Rivier.

La Mélodie du bonheur

Depuis qu’elle a inspiré des critiques élogieuses lors de son arrivée à la salle Pierre-Mercure, à Montréal, il y a deux ans, la production «La Mélodie du bonheur» attire les foules. Pour la jeune Mousseau, qui s’investit depuis de nombreuses années dans une vie «parallèle» d’artiste, cette présente aventure représente à la fois une école extrêmement formatrice et un tremplin d’une rare qualité. Soulignons qu’au début de cette aventure, la Drummondvilloise a été sélectionnée parmi plusieurs centaines d’autres candidates pour camper le rôle de Brigitta.

«J’ai appris énormément grâce à ce projet», concède-t-elle d’emblée à l’auteur de ces lignes.

Dans cette aventure, Frédérique Mousseau a eu l’opportunité d’être guidée par Denise Filiatrault, une comédienne de talent considérée par plusieurs comme une icône du petit écran et de la mise en scène. Évidemment, la plupart des enfants et des adolescents d’aujourd’hui ignorent la réputation de cette femme. Peut-être était-ce mieux ainsi pour les jeunes comédiens-chanteurs de «La Mélodie du bonheur»?

«Tout le monde me parlait d’elle, mais moi je n’en avais jamais entendu parler ou presque! Plus le projet avançait, plus le moment de la rencontrer approchait et plus je commençais à «stresser»! Je me rendais bien compte que ce n’était pas n’importe qui. Finalement, tout s’est super bien passé. J’ai appris beaucoup grâce à elle et je crois que c’est le cas pour tout le monde. Elle nous a enseigné en tenant compte du fait que nous n’avions pas trente ans d’expérience dans le métier», fait valoir celle qui chante toujours au sein des Gospangels.

Côté chant, Frédérique Mousseau assure également avoir effectué des pas de géant grâce à cette opportunité.

Une différence de «taille»

Ayant grandie de façon plutôt remarquable au cours des deux dernières années, Frédérique devra attendre au 16 janvier pour savoir si elle pourra continuer de chanter les mélodies du bonheur. Il faut savoir que, en raison de l’âge des enfants de la famille Von Trapp, deux équipes de jeunes comédiens-chanteurs ont été formés au début du projet afin de pouvoir rencontrer toutes les dates de spectacles. Lorsqu’un des participants grandit, il peut éventuellement être appelé à changer de rôle, ce qui est arrivé à Frédérique Mousseau.

«Au début, j’incarnais Brigitta (9 ans), puis au bout d’un moment, on m’a demandé de jouer le rôle de Louisa (13 ans), indique la chanteuse et comédienne. Il est évident que notre grandeur joue un rôle dans la crédibilité des personnages. Personnellement, je n’ai pas eu de misère à m’adapter au rôle de Louisa parce qu’à force de jouer la pièce, on finit un peu par connaître les mots et les gestes des autres! J’ai aussi reçu des conseils de celle qui faisait Louisa avant moi.»

Ainsi, toujours en raison de sa grandeur «changeante», Frédérique Mousseau n’est pas en mesure d’assurer sa présence à Drummondville, le 29 mars 2012, lors de la prestation prévue à la Maison des arts Desjardins Drummondville.

Qu’à cela ne tienne, elle a déjà donné 60 représentations de ce spectacle depuis la rentrée montréalaise, il y a deux ans.

Étoile montante

Membre d’une agence de «casting», Frédérique Mousseau semble avoir définitivement le vent dans les voiles. Tellement que son histoire, bien que différente à bien des égards, rappelle un peu celle d’une certaine Karine Vanasse… Vous connaissez?

En attendant, ceux qui aimeraient la voir à l’œuvre pourront aussi aller voir «Monsieur Destin», cet été, à Drummondville, une pièce dans laquelle elle tiendra un rôle principal. La chanteuse compte aussi participer au concours «Secondaire en spectacle», en plus de continuer de fréquenter l’école Formation danse.

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