Pascal Bergeron est passé d’assembleur à rassembleur

Par Gerard Martin

Le parcours de Pascal Bergeron chez CVTech-IBC tient du conte de fée, si bien qu’il n’est pas surprenant que le nom de celui qui occupe aujourd’hui le poste de directeur général de cette entreprise industrielle de la rue Labonté ait été soumis par ses employés au titre de «meilleur coach de l’année».

Il y a 17 ans, lorsque M. Bergeron fait son entrée à cette usine de fabrication de systèmes de transmission de puissance à variation continue, il est assembleur.

Au fil des ans, il devient tour à tour opérateur CNC, chef d’équipe à l’assemblage, puis coordonnateur de production en dépit d’une absence de deux ans du marché du travail en raison d’un grave accident, pour aboutir au poste de directeur de production.

L’ascension peu commune de cet homme «de rigueur et de discipline» ne s’arrête pas là puisque depuis trois ans il occupe le poste stratégique de directeur général de CVTech-IBC.

Le plus incroyable dans ce cheminement, c’est qu’à travers ces nominations, celui dont l’on dit qu’il a une facilité d’apprentissage d’un autodidacte, trouve quand même le temps de compléter ses études secondaires et de s’inscrire au certificat universitaire en administration à l’UQTR.

Ceux qui le côtoient au quotidien disent de lui que c’est un bon leader naturel, que c’est un énorme rassembleur.

D’assembleur à rassembleur, il y a quand même plusieurs pas qu’il a franchis un à un, à un rythme accéléré tout de même.

On dit d’ailleurs de ce rassembleur qu’il met en œuvre des actions qui favorisent le travail en synergie entre les départements, et ce, dans le but d’éliminer le travail en silo.

On dit également de Pascal Bergeron qu’il sait exploiter les forces de chaque membre de son équipe et qu’il n’hésite pas à apporter des changements en revoyant et en améliorant des fonctions pour que chacun s’y sente à l’aise.

Personne ne sera surpris d’apprendre que ce patron issu de l’usine ne craint pas de mettre la main à la pâte comme, lorsqu’il réussit à convaincre l’organisation que la voie du futur passe par le «Lean Manufacturing» ou qu’il faut réaménager les lignes d’assemblage.

Le dg de CVTech-IBC est décrit comme un excellent communicateur, qui sait faciliter les échanges entre les employés et qui n’hésite surtout pas à encourager ses troupes.

On dit qu’il sait exprimer sa gratitude de mille et une façons.

Quand est-il lorsque c’est à son tour de recevoir les hommages?

M. Bergeron avoue qu’il a été très surpris, voire franchement ému, lorsqu’on lui a appris que les gens de CVTech-IBC venaient de proposer sa candidature au titre de meilleur coach.

«Ça m’a jeté en bas de ma chaise, c’est très valorisant. Que l’on ait pris la peine d’aller me vendre devant un jury, ça me comble, puisque c’est un geste du coeur qui vient des gens de mon équipe. Peu importe ce qui arrivera, je me considère déjà comme un gagnant», plaide un Pascal Bergeron manifestement touché par cette mise en nomination.

A-t-il un court message à passer? «Nos limites, ce sont celles que chacun s’impose», affirme celui qui se veut assurément un modèle pour ses troupes.

Partager cet article