Claire Lamarche ferme son auberge de santé à Saint-Félix-de-Kingsey

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Par Lise Tremblay
Claire Lamarche ferme son auberge de santé à Saint-Félix-de-Kingsey
L'animatrice Claire Lamarche a décidé de fermer les portes de son auberge de santé.

L’animatrice de télévision Claire Lamarche fermera les portes de son auberge de santé le 16 septembre prochain. Vingt-deux personnes perdront leur emploi, à moins qu’un acheteur ne soit intéressé à prendre le relais.

«Après 14 belles années passées en compagnie de la clientèle au bord de la rivière Saint-François, je me prépare effectivement à quitter Saint-Félix-de-Kingsey pour réaliser d’autres projets», a confirmé Mme Lamarche à l’auteure de ces lignes.

Plusieurs raisons ont amené cette grande dame de la télévision à prendre cette décision.

«Quand j’ai ouvert mon auberge, les massothérapeutes n’étaient pas encore très nombreux au Québec. Maintenant, tout le monde en connaît dans son quartier et je ne peux que confirmer que l’achalandage n’était plus ce qu’il a été. Je pense cependant que cela s’explique par le fait qu’on me voit moins à la télévision maintenant», partage-t-elle.

En fermant son auberge, Claire Lamarche souhaite récupérer de précieuses heures pour se concentrer sur de nouveaux projets.

«Je ne rajeunis pas! Maintenant, j’ai envie de m’offrir des journées moins remplies. Il y a un âge pour développer et un autre pour profiter des choses de la vie. J’espère que quelqu’un sera intéressé à reprendre l’auberge et à la développer à partir de nouvelles idées», dit-elle.

Se disant toutefois attristée pour les gens qui perdront leur emploi, Mme Lamarche a fait savoir qu’ils ont été mis au fait de la situation il y a plusieurs mois déjà.

«Je sais que ce genre de situation n’est jamais facile pour les gens, mais je ne perd pas espoir. Nous ne sommes pas encore rendus au mois de septembre… on ne connaît pas l’avenir», insiste-t-elle.

Actuellement, Mme Lamarche travaille sur un projet pour Télé-Québec. Il s’agit d’une série documentaire qui portera le nom de «Soins intensifs». Le milieu médical sera évidemment mis à l’avant-plan.

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